Les aéroports des pays du Golfe profitent de la reprise du transport aérien. À l’aube de son dixième anniversaire, l’Aéroport International Hamad de Doha (Qatar) gère au mieux sa forte croissance (45 millions de passagers en 2023, + 31% sur l’année précédente), au point de s’être vu attribué récemment le titre de « Meilleur aéroport du monde », dans le cadre des prestigieux Skytrax World Airport Awards 2024.
Au même moment, l’aéroport international de Dubaï (Emirats Arabes Unis) s’est hissé pour la première fois au deuxième rang des aéroports les plus fréquentés au monde, avec 87 millions de passagers (+ 31,7% sur 2022, + 0,7% sur 2019), derrière Atlanta et devant Dallas, Londres Heathrow et Tokyo Haneda.
Au regard de sa capacité maximale de 120 millions de passagers et de sa situation proche du centre de la Cité-Etat, l’actuel aéroport de Dubai ne peut pas soutenir les perspectives de croissance. Dubaï vient donc de lancer le projet de vaste extension du petit aéroport Al Maktoum, appelé à devenir le plus grand du monde. Il devrait en effet, une fois terminé, avoir la capacité d’accueillir 260 millions de passagers par an, soit plus du double de la capacité de l’actuel aéroport de Dubai. D’autres chiffres donnent une idée de l’ampleur du projet : son coût s’élèverait à environ 35 milliards de dollars. L’aéroport devrait être doté de cinq pistes parallèles et de 400 portes d’embarquement.
Le projet d’aéroport Al Maktoum vient d’être approuvé par le souverain de Dubai et Premier ministre des EAU, le cheikh Mohammed bin Rashid al-Maktoum. La première phase pourrait être achevée d’ici dix ans, permettant alors à l’aéroport d’accueillir 150 millions de passagers, selon cheikh Ahmed ben Rashid Al-Maktoum, le président de Dubaï Aviation City Corporation et PDG de la compagnie Emirates.
VDM