À quoi reconnaît-on les cons ?

L’actualité m’énerve et me pousse à ruer dans les brancards. « Quand l’Hérétique fâché, lui toujours faire ça ». Cinq sujets d’énervement en 24 heures !

Je n’ai jamais été un chaud partisan d’Uber, ou plus exactement de ses méthodes ; mais ses services sont cent fois mieux que ceux d’un taxi, ce qui n’est pas très difficile. Et voilà qu’à Bruxelles, une décision «de justice» donne raison aux taxis, alors que justement Uber s’était rangé dans la légalité, avec une licence de voiture adaptée. Du coup, 2.000 personnes à la rue. Socialement pas grave puisque ce ne sont que des indépendants…

Et puis il faut bien parler du Covid : les chiffres du Fédéral sont très précis, on connait le nombre de tests journaliers, le nombre de cas positifs et celui des décès, jour par jour. Mais quand on demande «quels sont les lieux de contamination ?», on répond: «Ça on ne sait pas, c’est une compétence régionale». Après Uber, Ubu et la lasagne institutionnelle belge.

Brussels Airport a retrouvé une vie « normale » : on peut à nouveau aller accueillir quelqu’un dans le hall des arrivées, y boire un café, acheter un journal, aller aux toilettes. Ce n’est pas pour autant que la zone soit sécurisée : pas un policier en vue, encore moins de militaires, tout cela est désormais oublié. Il y a sans doute des caméras de surveillance ; qui, en cas de malheur, permettront d’identifier les auteurs. Mais ce sera trop tard.

Une nouvelle avancée d’un groupuscule de pression dont on se demande bien quel est son but : désormais, on n’indiquera plus le sexe de la personne sur la carte d’identité. Si vous souffrez d’Alzheimer, ne comptez pas sur elle pour vous en souvenir. Désolé, mais je ne me sentirai jamais coupable de dire que je suis un homme, ou une femme, ou de genre indéterminé. C’est une question de nature, et de fierté aussi: je n’ai pas honte de mon genre.

Et enfin, le GRACQ, vous savez : ce groupe d’intégristes du vélo qui s’amuse à bloquer Bruxelles sauf quand il pleut et qu’il fait trop froid, le GRACQ s’est lancé dans une campagne de lobbying provocatrice: « Un bon cycliste est un cycliste mort ». Comme quoi, le mauvais goût n’est pas près d’être éradiqué. Certains chauffards risquent même de prendre le slogan à la lettre, ce que je ne peux cautionner, étant moi-même un ancien cycliste converti.

Bon, assez râlé pour aujourd’hui. Profitez bien de la vie, et éloignez les emmerdeurs : vous sauverez le monde ! Mais il y a du boulot…

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