Beachcomber Tours en Belgique : “L’île Maurice est en vogue”

Beachcomber Tours, fin mai dernier, a nommé Ignace Vermeylen Sales Representative Belgium, avec comme ambition de faire connaitre sa marque, ses produits et son service aux agences francophones. David Simon, directeur commercial de la filiale tour-opérating du groupe mauricien Beachcomber Resorts & Hotels, et Ignace Vermeylen, ont répondu à nos questions.

Pagtour : Rainbow (Alizés Travel), qui avait un contrat d’exclusivité pour la revente des hôtels du groupe mauricien, a fait faillite en début d’année…
David Simon : Ce tour-opérateur était un spécialiste des îles. Sa disparation a créé un appel d’air. L’offre s’est dispatché entre différents opérateurs. Nous avons alors reçu pas mal d’appels du pied d’agences belges pour travailler avec nous. Nous souhaitions d’abord trouver le bon ambassadeur sur la Belgique. Un nom est revenu à nos oreilles à de multiples reprises, Ignace Vermeylen.

Vous travaillez essentiellement avec les agences francophones…
David Simon : Compte tenu du fait que notre call center est francophone, privilégiant une approche artisanale de notre métier et l’interaction humaine, surtout lorsqu’il s’agit de gérer des dossiers un peu complexes, il est clair que nous ne pas sommes pour l’instant adapté au marché néerlandophone, pourtant très attractif.

Ignace Vermeylen : L’expertise pointue de Beachcomber Tours invite à privilégier la langue maternelle, et donc à approcher d’abord les agences francophones. Nous leur distribuons donc la même brochure qu’en France, et mettons à leur disposition le site Beachpro.fr. Les agences belges y trouvent les mêmes prix et des offres agents de voyages, ainsi que des affichettes avec des offres dédiées spécifiquement au marché belge.

David Simon : Notre production, en effet, est adaptée au marché belge. Nous avons des contrats avec des partenaires aériens tels Air Belgium et Emirates, pour des départs de Bruxelles. Et nous reprenons bien sûr les programmes de pré et post-acheminements des compagnies aériennes, dont des offres train+avion. Demain, nous pourrions prendre des engagements de sièges auprès d’un transporteur, si les volumes sont suffisants.

Beachcomber Tours réalise 40% de son activité avec les hôtels Beachcomber… Votre offre est largement plus étendue que la seule île Maurice…
David Simon : En France, la Polynésie française est notre deuxième destination, après l’île Maurice. Nous sommes très présents sur les Emirats Arabes Unis, le Sultanat d’Oman, les Seychelles, les Maldives… Sur la Belgique, c’est aussi très intéressant pour nous de découvrir les destinations qui marchent bien – les Maldives par exemple – et moins bien. Mais le comportement du consommateur belge, sur bien des points, reste encore une inconnue.

Quel accueil vous réservent les agences belges ?
Ignace Vermeylen : L’île Maurice est en vogue. La demande est importante. Et les agences ont du plaisir à travailler avec le spécialiste de la destination. Mais il faut bien nous positionner et bien leur expliquer les différences entre le tour-opérateur et l’hôtelier.

David Simon : Nous avons déjà signé des contrats avec une soixantaine d’agences – indépendantes et membres de groupements – et le chiffre progresse de semaine en semaine. Une précision sur notre réservation : les destinations Maurice et Réunion sont gérées par un plateau situé à l’île Maurice, et les autres destinations à Paris. Et les remontées sont excellentes chez l’un comme chez l’autre.

Pouvez-vous nous faire un bref topo sur les hôtels Beachcomber…
David Simon : Notre groupe fête cette année ses 70 ans ! Nos 8 hôtels vont du 4 étoiles au Palace (*) et sont situés dans les beaux coins de l’île Maurice. Nous exploitions également le Royal Palm Marrakech et le Sainte Anne Resort & Spa aux Seychelles, des établissements dont nous détenons toujours les murs mais qui sont désormais gérés respectivement par Accor (Fairmont) et Club Med. Et nous allons par ailleurs ouvrir un 9ème hotel Beachcomber à Maurice d’ici 2 ans, dans le sud-ouest de l’île.

Un mot enfin sur la RSE…
David Simon : Cette démarche est au coeur de nos préoccupations depuis une vingtaine d’années. Notre souhait est d’aller le plus loin possible. Nous avons lancé un programme ambitieux de 52 engagements, autour de l’eau notamment, avec par exemple nos propres usines de désalinisation qui permet à trois de nos plus gros hôtels de produire leur propre eau consommable. Nous portons aussi nos efforts sur l’énergie solaire avec des panneaux photovoltaiques posés sur les toits de plusieurs de nos hôtels. Un autre objectif est en passe d’aboutir, celui de bannir à 100% les plastiques à usage unique. Parmi nos multiples autres initiatives, je citerais nos deux fondations : Espoir Développement avec un programme qui forme des jeunes en déshérence scolaire, et Local Hands qui soutient via l’artisanat des femmes souvent seules et en difficulté.

(*) Le Trou aux Biches, le Royal Palm, le Shandrani; le Dinarobin, Paradis, Victoria, Canonier et Mauricia.

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