Bernard Gustin bientôt dans le cockpit de Charleroi Airport ?

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Alors que Jean-Luc Crucke, le ministre wallon des aéroports, attend toujours que le management de Charleroi Airport lui fasse parvenir un vrai plan de repositionnement de l’entreprise aujourd’hui en très très grande difficulté, un nouveau nom est de plus en plus souvent chuchoté dans les couloirs de Gosselies.

Charleroi Airport, qui tourne ces derniers mois à à peine un quart de ses capacités, va, de l’aveu même de son patron Filip Verdonck, essuyer une perte historique qui voisinera cette année les 25 millions EUR !

Et cela, sans rembourser la Sowaer (Région Wallonne) des 16 millions EUR annuels, suite à un arrêt européen tombé en 2015, pour l’utilisation des infrastructures commerciales du 2ème aéroport du pays.

L’heure de Bernard Gustin ?

Tandis que le ministre Crucke patiente toujours à Namur et que l’ex-CEO de BSCA, Jean-Jacques Cloquet, désormais ex-CEO de Pairi Daiza, a fait savoir, publiquement, qu’il était « comme toujours à disposition de sa région » mais renoncera, à 60 ans, à redevenir CEO de l’aéroport (personne ne lui a d’ailleurs demandé !) , le nom de Bernard Gustin est aujourd’hui discrètement avancé par la frange minoritaire qui contrôle l’aéroport carolo.

Bernard Gustin, en sa qualité de CEO de SN Brussels Airlines, a été remercié au printemps 2018 par le Vicomte Stevie Davignon, président de cette compagnie aérienne.

Solvay Boy, Gustin s’est fait assez discret depuis son brusque limogeage, si l’on excepte un poste chez le transporteur d’énergie Elia mais aussi des fonctions de conseiller dans l’aéronautique, secteur qu’il connaît fort bien, pour des clients notamment bancaires.

Exfiltration douce

Furtivement amené au bord de la piste, bientôt allongée, de Charleroi Airport, Bernard Gustin, répétons-le, bénéficie du franc soutien de Belgian Airports, l’actionnaire privé minoritaire (27%) au capital de la société de gestion de l’aéroport.

A Gosselies, certains vont déjà plus loin et verraient très bien, vu le discrédit patent de l’actuel CEO, Filip Verdonck, l’ex-n°1 de SN Brussels Airlines prendre, en toute souplesse et après ex-filtration douce du dit Verdonck, des fonctions de toute première importance sur l’aéroport carolo.

Voie royale

Le passé professionnel de Bernard Gustin plaide pour lui (Arthur D.Little, Procter & Gamble, Star Alliance,….) et dès lors qu’il pourra convaincre les majoritaires de Charleroi Airport (la Sowaer, soit la Région Wallonne et donc le ministre Crucke) avec un sérieux programme de repositionnement de l’infrastructure, une voie royale s’ouvre pour l’alerte cinquantenaire dans l’ex-Pays noir.

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