Enquête TUI : les Belges ne devraient pas restreindre leur budget voyage en 2023

D’après une récente enquête du premier tour-opérateur du pays sur les tendances voyages des Belges cette année, les vacanciers francophones devraient plutôt sacrifié d’autres postes de dépenses (shopping, sorties, restaurants…) cette année, tout en gardant un oeil vigilant sur leur budget global.

Les Belges ont encore envie de voyager. Et peu de choses ne devraient entraver ce souhait, pas même les crises climatiques et énergétiques. D’après une enquête reéaisé par TUI en décembre, auprès de 1000 Belges, flamands et francophones confondus, il ressort que 48 % des francophones sont certains de partir en vacances en 2023 et que 24 % hésitent encore. Les francophones qui affirment partir en vacances en 2023, partiront pour la majorité d’entre eux une fois sur l’année (42 %), 36 % partiront deux fois et 16 % trois fois ou plus.

Qui sont ceux qui partent le plus souvent ?
Ce sont principalement les 50 ans et plus qui s’accordent le temps de partir un minimum de deux fois sur l’année. 83 % des francophones interrogés vont même plus loin en affirmant qu’ils partiront tout autant, voire plus que les années d’avant Coronavirus. Pour la plupart, ces voyages seront toutefois plus nombreux mais plus courts. Les voyages plus fréquents sont le plus souvent le résultat d’une hausse de budget ou de jours de vacances ou encore d’un changement de situation privée qui permet plus de temps libre (enfants partis de la maison, retraite, changement au niveau professionnel,…).

Les francophones qui ne partiront pas en 2023 (28 %) invoquent plusieurs raisons : la principale étant un manque de budget (61 %), suivi d’une envie de rester à la maison (43 %), tandis que 22 % attendent de payer leur facture énergétique.

Quid du budget de vacances ?
En ces temps de restrictions, plus de la moitié des francophones ont une idée précise du budget qu’ils dépenseront pour des vacances, l’autre moitié affirme ne pas avoir de budget fixe. Les francophones ne semblent pas épargner en priorité sur les vacances et 57 % affirment qu’ils dépenseront plus ou autant qu’avant pour les voyages. D’autres postes de dépenses passent alors en priorité à la trappe : les extras ou le shopping en général (60 %), les sorties et événements (54 %) ou les restaurants (36 %).

Les voyageurs qui ont un budget plus élevé (16 %) indiquent que le même voyage que les années précédentes sera simplement plus cher (54 %), tandis que 32 % prévoient un séjour plus long et 19 % envisagent des vacances plus luxueuses. Mais 35 % des vacanciers francophones prévoient un budget réduit : 57 % d’entre eux réserveront une destination ou un hébergement moins cher que les années précédentes et 35 % raccourciront leurs vacances.

Comportement de réservation
Les francophones interrogés déclarent majoritairement ne pas avoir changé de comportement de réservation : 68 % d’entre aux réserveront à la même période qu’avant le Corona : quelques mois avant le départ pour 41 % d’entre eux, dans les mois à venir (avant ou pendant le mois de février) pour 22 %.

Pour garder un œil sur le budget, ils sont 18 % à déclarer qu’ils profiteront des promotions pour réservation rapide, contre 10 % qui attendent les promotions last minute. Et 33 % affirment comparer et acheter leur voyage en ligne, tandis que 11 % tiennent à réserver un voyage all inclusive auprès d’un tour-opérateur pour ne pas avoir à sortir le portefeuille une fois le voyage payé.

Moyens de transport
En ce qui concerne les moyens de transport, la majorité des francophones reprennent là aussi leurs habitudes : 32 % prendront l’avion et 26 % prendront la voiture, comme ils l’ont toujours fait. 10 % voyageaient en avion mais partiront en voiture en 2023, 8 % prendront l’avion à la place de la voiture et 10 % sont encore indécis. 7 % d’entre eux continueront à voyager en bus ou en train.

Crises actuelles
Pour 58 % des francophones interrogés, le changement climatique n’a aucun impact sur leur façon de voyager. Pour 52 %, la stabilité politique dans le monde n’influencera pas non plus leur choix de vacances. Enfin, 45 % des francophones affirment ne pas être freinés par la crise énergétique.

VDM

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