J-B. Lemoyne à Bruxelles: la France, référence sanitaire !

Secrétaire d’État au Tourisme (mais aussi à l’Europe, aux Français de l’étranger et à la Francophonie), Jean-Baptiste Lemoyne (photo) a pris son bâton de pèlerin et commencé un tour d’Europe, passant par d’abord par les Pays-Bas (autre grand pourvoyeur de touristes à destination de la France) et était hier à Bruxelles où il a rencontré les responsables de l’UPAV, de la BTO, des autocaristes, et bien d’autres.

La France, plus ferme

Objectif  ? Rassurer, expliquer et promouvoir le produit France, alors que le pays s’ouvre aux touristes vaccinés de tous les pays européens et de quelques autres, sans limitation de séjour, ou moyennant un test PCR ou antigénique pour les personnes non-vaccinées.

La France continentale, bien sûr, mais aussi les Antilles, la Réunion, et même Saint-Pierre et Miquelon…En revanche, la France va se montrer plus ferme avec les ressortissants d’autres pays, qui ne sont pas sur la « liste verte » car elle veut s’affirmer comme une référence en matière sanitaire, vis-à-vis de ses voisins et partenaires.  

Les Belges devant les Britanniques

Les réservations en provenance de Belgique seraient déjà en progrès de 5 % par rapport aux autres années, et avec des budgets supérieurs. Après l’Allemagne, la Belgique est d’ailleurs le deuxième pays émetteur, désormais devant le Royaume Uni, dont les ressortissants ne sont pour l’instant pas les bienvenus en raison de la situation sanitaire qui y règne. Quant aux visiteurs américains, on ne devrait sans doute pas les revoir en nombre avant l’année prochaine.

Reconquérir et transformer

Le gouvernement de l’Hexagone a déjà accordé beaucoup d’aides au secteur du Tourisme, et spécifiquement à Lourdes, à la Corse et à l’Outre-mer, et ce sera encore le cas avec une campagne sur le thème de « Ce qui compte vraiment ».

Et le président Macron lui-même a proposé la mise en place d’un « plan de reconquête et de transformation », qui doit prendre en compte les nouvelles aspirations des visiteurs. Quelque 600 millions d’argent public ont déjà été consacrés à des projets en montagne et à la réalisation, par exemple, de pistes cyclables le long des canaux — une initiative qui devrait séduire en Belgique, où le réseau Ravel a été inventé…

Les agences ont un rôle essentiel

On sait que les Belges organisent majoritairement eux-mêmes leurs vacances en France, le plus souvent en voiture ou en train. Pour autant, « le rôle des agences de voyage est essentiel, assure Jean-Baptiste Lemoyne, car nul ne connaît mieux qu’elles notre offre de services ».

Le contraire, donc, de la Belgique, où l’on n’a toujours pas compris leur poids économique. Et de citer l’autocar ou les sports d’hiver, qu’on se réjouit de pouvoir à nouveau pratiquer dès cet hiver.

Le soutien des ambassades

Enfin, pour relancer la destination, Jean-Baptiste Lemoyne compte bien s’appuyer sur le réseau des représentations diplomatiques. Il fut un temps où l’ambassadeur de France, à Bruxelles en tous cas, s’impliquait grandement dans le tourisme: il ne se passait guère une semaine sans qu’il ne conviât journalistes et relations diverses à l’un ou l’autre événement, auquel il donnait lui-même de sa personne.

Cela n’a plus guère été le cas jusqu’à aujourd’hui. Mais le Secrétaire d’État au Tourisme entend bien le (re)mobiliser. A preuve : une téléconférence qui a réuni voici peu une trentaine d’ambassadeurs dans les pays européens, mais aussi d’Amérique et du Moyen Orient.

Chacun le sait ici: avec la mer et l’océan, avec ses montagnes, lacs et rivières, forêts, déserts, et un incroyable patrimoine architectural et culturel comme il n’en existe nulle part ailleurs, l’Hexagone est un véritable monde en miniature, pour tous les goûts… et toutes les bourses.

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