La flemme, ce fléau

© Hitek

Dans son billet d’humeur quotidien, Amid Faljaoui met en lumière un nouveau concept qui est une vraie menace pour notre secteur: celui du «business de la flemme». C’est la sortie d’un homme politique en mal d’exposition dans les médias qui l’a mis sur la voie. Se faire livrer à domicile, manger, se divertir, s’habiller, apprendre même, sans quitter son canapé et avec l’ordinateur portable sur les genoux, c’est la nouvelle formule de vie. Les jeunes sont évidemment les plus touchés -pas tous, heureusement !

Dans le secteur du voyage, ce «business de la flemme» existe d’au moins deux manières différentes. La première, c’est qu’il n’est plus nécessaire de se déplacer pour organiser un voyage. Internet est dans toutes les maisons, (voir nos articles récents sur le B2C), et au cas où la présence d’un spécialiste serait nécessaire, les Travel Experts viennent à vous, le soir, le dimanche, quand vous voulez.

Il y a pire en matière de «business de la flemme» : c’est ce qu’on nous promet avec le métavers. Nous avons déjà dénoncé la perversité de ces gadgets qui permettraient de «voyager» sans quitter son fauteuil. Mais voyager, ce n’est pas seulement voir de beaux paysages ou l’architecture d’une jolie ville.

Voyager, c’est d’abord une excitation : on va partir ! c’est un stress positif, une adrénaline qui commence avec quelques jours d’avance. Voyager, c’est se balader, sentir l’air, les odeurs qu’il porte, entendre les bruits, goûter nourritures et boissons plus ou moins exotiques. Voyager, c’est rencontrer des gens, leur parler, échanger, pour finalement vivre le plaisir du retour, et accumuler des souvenirs comme des trésors pour le restant de sa vie. Et ça, aucune machine au monde ne le donnera jamais.

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