Qatar: le côté peu reluisant de la prochaine grand-messe du football

J’exagère sans doute, mais je ne ferai ici que reprendre des informations parues sous la plume du journaliste français Nicolas Gauthier, s’appuyant lui-même sur des chiffres avancés par The Guardian.

Il y a de cela 10 ans, l’émirat du Qatar a reçu de la Fifa l’autorisation d’organiser la coupe du monde de football en 2022. Très bien, sauf qu’il allait falloir construire des stades dans ce pays où il n’y a que du sable. C’est ainsi que fut décidée la construction de pas moins de sept d’entre eux, tous climatisés… Déjà, bonjour l’empreinte écologique !

Autre problème…

Faute de main d’œuvre locale, on a fait venir des milliers de travailleurs étrangers: Indiens, Sri Lankais, Bengalis, Pakistanais, Philippins ou encore Kényans. Ces pauvres hères sont devenus des esclaves des temps modernes, car ils travaillent dans des conditions précaires, souvent dépouillés de leurs passeports et sans pouvoir faire valoir leurs droits… ou seulement savoir s’ils seront payés…

Il faut savoir qu’au moins 6.500 d’entre eux ont déjà laissé leur vie dans l’élaboration de ces chantiers pharaoniques qu’est la construction de ces stades. Lesquels verront bientôt évoluer les dieux du ballon rond,… adoubés par des foules irréfléchies ! «Panem et circenses» (du pain et des jeux) n’a jamais été autant d’actualité. 

Cela aussi, je trouve ça indécent…

 



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