Le protocole d’accord a été signé cette semaine à Londres, dans le cadre du salon World Travel Market (WTM). Rail Europe, plateforme de vente de billets de train européens à l’échelle mondiale, vient ainsi de nouer un “partenariat stratégique” avec Fairlyne. Cette dernière, start-up parisienne créée en 2021 par trois anciens cadres d’Accor (*), propose aux professionnels du voyage, en marque blanche, une solution SaaS (“Solution as a Service”) leur permettant de revendre des billets non remboursables que l’usager ne peut finalement pas utiliser, les rémunérant en bons d’achat.
Rail Europe devrait ainsi proposer ce service de revente de billets sur sa plateforme, lui permettant d’offrir un service supplémentaire. L’entreprise dont le siège social (et européen) est à Paris, depuis l’an dernier totalement indépendant de e.voyageurs SNCF, a longtemps été un outil de réservation de billets de train européens sur tous les continents sauf en Europe. Cela est révolu depuis un an et demi. Et les résultats sur le Vieux Continent seraient déjà au rendez-vous.
La marque leader en matière de solutions de réservation de trains joue la proximité avec les réseaux de distribution. Les agents de voyages peuvent réserver plus facilement des voyages en train pour leurs clients grâce à son portail btob Easy Rail Access, une plateforme « à guichet unique » pour quelque 200 fournisseurs ferroviaires tels que la SNCF, les CFF, Eurostar, Trenitalia, Italo, DB, Renfe, ÖBB, SNCB, NS, OUIGO Spain et National Rail, ainsi que sur les abonnements ferroviaires tels le Swiss Travel Pass et Pass Eurail.
Rail Europe vend environ 5 millions de billets de train européens chaque année. Il propose une suite technologique rationalisée, laquelle comprend RailAPI, RailPortal, RailLink, et depuis peu RailFlash : cette solution de type API est idéale pour les entreprises qui recherchent une connectivité rapide et légère sans avoir besoin d’une intégration complète, permettant aux partenaires d’être opérationnels en un rien de temps.
(*) Gilles de Richemond, Michael d’Eboli et Morgan Guérin
