Rencontre avec Frank Van den Steen, directeur de MSC Cruises Belgique 

À l’occasion du baptême du dernier-né de MSC, l’Euribia, nous avons à nouveau rencontré Frank Van den Steen, deux ans après son arrivée. Vous vous souvenez sans doute qu’il venait alors du monde de l’aviation (LH Group), et qu’il changeait donc de “moyen de transport” en arrivant dans le monde de la croisière. En fait, le changement était bien plus profond, parce qu’un avion est uniquement un moyen de se déplacer de façon éphémère, alors qu’un navire est en soi une destination dans laquelle le client n’est plus un “passager” (qui passe) mais un consommateur de services qui vont durer quelque temps : l’aspect émotionnel est bien plus important en croisière.

MSC Euribia

On a refait avec Frank Van den Steen la liste de tous les aspects de ce nouveau-né : comme ses prédécesseurs, c’est un bijou de technologie, dans le dessalement de l’eau de mer, dans le traitement des eaux usées et de tous les déchets produits, mais aussi cette fois dans l’équipement moteur du navire : un moteur capable d’accepter plusieurs types de carburant propres, dont le GNL (Gaz Naturel Liquéfié), encore moins nocif que le GPL qui contient du gaz propane et butane, soit des combustibles fossiles. Frank annonce donc fièrement que nous sommes sur le premier navire dont le trajet Amsterdam-Copenhague-Hambourg est totalement neutre en ce qui concerne les émissions de carbone.

Evidemment, le débat n’est pas clos pour autant. On sait que les esprits chagrins vont prétendre que c’est faux, puisque des tonnes de CO2 ont été dépensées pour construire le bateau, et d’autres encore pour y amener les clients. Nous y reviendrons.

cabine du MSC Euribia

En attendant, nous avons fait cette courte croisière sur un navire très agréable, dont l’immensité ne se voit que de l’extérieur. Une fois à l’intérieur, on n’a jamais l’impression de foule, tout est calme et agréable. Comme dans chaque navire de MSC, le Yacht Club reste l’endroit pour une clientèle qui privilégie encore un peu plus de luxe. Et ceci nous a amené à la question que j’avais évoquée précédemment en parlant de l’arrivée de la nouvelle marque du groupe, Explora : nous nous demandions si cette marque, qui va mettre à flot des navires de 460 cabines de grand luxe, ne risque pas de cannibaliser le Yacht Club ?

La réponse de Frank Van den Steen était pleine de bon sens : la clientèle des croisières est flexible, chacun peut y trouver ce qu’il cherche selon le budget dont il dispose. Et surtout la marge de progression de ce créneau est encore énorme. Par exemple, en Belgique, seuls 1% de la population a déjà fait une croisière. On commence logiquement par un parcours abordable, et puis on monte de catégorie quand on en a les moyens. Il y aura toujours une clientèle pour le Yacht Club, il y en aura un nouvelle pour Explora.

Pour la suite, nous vous parlerons un peu plus en détail de ce nouveau fleuron de la flotte, de son baptême, et du service : c’est ce qui devrait intéresser vos clients. Un dernier mot : nous avons aussi croisé Patrick Pourbaix, qui dorénavant cumulera ses fonctions de directeur MSC pour la France avec celle de directeur d’Explora !

1 COMMENTAIRE

  1. Petite précision : En Belgique, seuls 1% de la population à déjà fait une croisière ? Ou fait une croisière 1 fois pas an ???

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