Rencontres Wallonnes de l’e-Tourisme : questions sur le fond et la forme !

Les « RWET (en abrégé), ces rencontres wallonnes du e-tourisme, ont eu lieu à Namur ce mardi 31 janvier. Le programme était assez chargé, avec plusieurs thèmes abordés, nous publierons ainsi plusieurs articles sur l’événement. Voici le premier.

Il est toujours délicat pour un journaliste d’avoir une opinion assez critique, au risque de froisser certains, dont des amis. Mais tant pis, il faut après tout dire les choses telles que nous les avons perçues, et dans l’optique positive d’améliorer les choses.

Commençons par les questions de forme
Les problèmes de micros (deux seulement, ce n’est pas trop difficile à gérer) étaient vraiment dérangeants. Pas de micro baladeur prévu, de sorte qu’on entendait les réponses, mais pas les questions qui étaient posées. Si j’avais naguère organisé une conférence avec ces petits défauts, nul doute que j’aurais perdu mon client… En revanche, j’ai beaucoup aimé la gestion du temps, la responsable n’hésitant pas à rappeler que le temps imparti à l’orateur était épuisé ; cela évite les redites et les bavardages sans fin.

Sur le fond, maintenant
Disons d’emblée que l’idée était excellente, les domaines de la digitalisation et du virtuel sont encore très mal connus et compris, et plus encore leur utilité supposée dans le monde du tourisme. Un monde qu’il fallait ici comprendre essentiellement comme du tourisme réceptif plus qu’émetteur.

Le premier sujet abordé par Frédéric Rousseau avait pour titre : “Optimiser son marketing digital”. Je pensais qu’on allait me donner des recettes, mais non : l’objectif était de dire simplement : oui, il faut optimiser son marketing digital. L’orateur a présenté un historique de ce qui a été fait durant les 4 dernières années, un état des lieux basé sur quelques types de clients et sur les “profils de communication”.

L’organisation du marketing digital, nous dit-il, doit être expérientielle, offrir des sites web multilingues, un bouquet médiatique, et révéler des pépites, ce qui a toujours été, à mon sens, le rôle des offices locaux de tourisme et des DMC.

L’impact du covid ?  
Il n’a pas donné lieu à un changement fondamental, sauf peut-être dans un renforcement de la quête de sens : ressourcement, liens sociaux, contacts humains, vacances en tribu, farniente, bien manger.

Il est assez piquant de constater que l’orateur conclut en se posant lui-même la question de l’utilité des études réalisées dans le monde du tourisme, et souvent payées très cher. Y apprend-on quelque chose ? Je vous laisse répondre.

Le prochain article sur les RWET aura pour thème “Work Station, Co-working, Digital Nomads : la révolution du voyage ?”

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