Un minitrip à Athènes : un autre modèle, une autre vision

5 nuits/6 jours pour découvrir cette ville mythique différemment.

Louez une voiture et choisissez un hôtel hors du centre, et pas trop loin de l’aéroport. Nous avons choisi un hôtel en bord de mer, à Vavrona. Presque pas de pollution, beaucoup moins qu’au centre-ville en tout cas.

Le tracé des excursions était décidé d’avance : découverte de l’Acropole et ses alentours, Syntagma avec ses evzones, la cathédrale orthodoxe, la Plaka, et l’inoubliable vue à partir du Mont Lycabette.

Avec un départ de notre hôtel à 09.00, notre 1ère journée fut bien remplie.

Conseils : le trajet en voiture vers le centre fut plus court niveau temps qu’en métro. Des parkings payants étaient disponibles juste à proximité du Parlement, malgré la période de Pâques.

Nous avions acheté nos tickets pour l’Acropole online. Heureusement, car la file aux caisses étaient longue.

Notre créneau de visite :12 à 14.00. L’idéal, vu que le flux touristique du matin quitte l’endroit pour… déjeuner.

La seconde journée légèrement plus calme avec un départ vers 10h30, direction Cap Sounion. Autre temple, en bord de mer celui-là, avec un parcours promenade agréable et romantique. Des vues qui invitent à la méditation.

Conseils : quittez l’endroit vers 14.30 au plus tard et laissez-vous tenter par la Taverna, presque les pieds dans l’eau, au bas de la colline /falaise, à l ‘extérieur du site. Les rougets et calamars y étaient fabuleux.

Tout en dégustant votre repas, vous assisterez à l’arrivée des nombreux autocars qui amènent les amateurs du coucher du soleil. Nous avons poursuivi notre route jusqu’à Vougliameni, en passant faire trempette dans une des petites criques soigneusement dissimulées, et Glyfada pour y découvrir la face devenue huppée du « hors Athènes ».

Le 3ème jour, départ 06h30, direction Rafina, port de taille humaine, pour embarquer véhicule et passagers sur un ferry à destination de l ‘Île d’Andros. Après un peu plus de 2 heures de navigation vous découvrirez un havre de paix. Direction la capitale Chora, petite ville hors du temps, avec une rue centrale piétonnière marbrée, avec boutiques sympas, terrasses traditionnelles.

Promenez-vous jusqu’au bout de la rue, pour admirer l’arche dans la mer, et la statue dédiée aux marins disparus.

Conseil : dégustez l’omelette locale avec votre choix de vin grec. Notre retour était programmé à 16h30, et donc nous avons pu sillonner l’île pendant 6 heures. Adieu la cohue de Mykonos, vive une sérénité touristique retrouvée.

Le 4ème et dernier jour sur place, départ vers Nea Makri, Schinias et Marathonas. Les actualités nous font perdre la mémoire, et pourtant il y a un an, un incendie d’une ampleur inouïe a ravagé une partie de la petite ville de Nea Makri en 3 heures de temps, avec plus d’une centaine de victimes. Les traces sont encore bien visibles, malgré les efforts des autorités pour en effacer les plus grands stigmates.

Cette petite parenthèse à la mémoire des disparus qui se trouvaient simplement et innocemment sur le chemin d’un enfer de feu.

Heureusement, non loin de là se situe Marathonas, et son musée du Marathon Olympique, à ne pas rater, et le Parc naturel de Schinias avec sa longue plage.

Conseils : vous devez gravir la montagne, en voiture évidemment, vers le lac Marathon et son barrage. Le circuit est scénique, vous ne le regretterez pas.

Pour la petite histoire, véritablement dissimulé dans la colline, un cimetière militaire allemand de la 2e guerre mondiale, avec plus de 9.900 soldats enterrés. Tous n’étaient pas des fanatiques, mais hélas la population grecque a également payé un lourd tribut à cette sale guerre, et les « mauvais souvenirs » se transmettent encore de génération à génération, même presque 75 années plus tard.

En plus des incontournables et ceux hors sentiers battus, il vous faudra de la volonté pour résister à la gastronomie hellénique : kokoretsi, souvlakis, moussaka, horta, pâtes à l ‘agneau, le véritable tarama, baklavas, poissons, poulpes… J’ai pris quelques kilos.

Et ce qui ne gâte rien : les prix en Tavernas sont, je me dois de l’écrire, dérisoires comparés avec nos cafés ou brasseries. Avec la véritable hospitalité en plus.

Kalo Paska, Joyeuses Pâques.

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