A bon influenceur, salut !

Très récemment mon ami Marc Dans, poutre maitresse et solide de Pagtour, a publié quelques réflexions sur les nouveaux métiers du tourisme et cette question tout à fait existentielle : nécessité ou effet de mode ?

Déjà cher Marc, rassurez-vous, ce n’est pas une question de génération et vous êtes tout à fait en droit de vous poser ces questions. Et je dirais même que vous avez totalement raison en écrivant que « Très peu parmi nous savent réellement de quoi il retourne (IA, blockchain, metavers, etc., ndDG) mais on fait comme si on comprenait, sans se poser la seule vraie question : quelle est l’utilité de ces technologies, quelle est leur valeur ajoutée pour moi et mon entreprise. »

Il manque, parmi ces métiers cités par Marc, une occupation qui m’a toujours fait hurler de rire. Non seulement à cause de ceux qui la pratiquent, mais également à cause de ceux qui les emploient.

Ce sont ceux qui se nomment eux-mêmes les Influenceurs. Pour avoir participé avec ces gens, au demeurant plutôt sympas à un voyage de presse à l’occasion de l’inauguration d’une nouvelle ligne aérienne, j’avoue avoir été… plutôt surpris. Et ce n’est pas un vain mot. Parmi eux d’ailleurs, un grand dadais qui se présente, alors qu’on ne se connaissaient ni d’Eve, ni d’Adam « Salut. Je suis Machin, je suis un influenceur vedette, j’ai un nombre important de followers sur les réseaux » ! Traduisez par « j’ai un grand nombre de suiveurs sur mon You Tube » !

Authentique, je l’ai vécu. Ces messieurs-dames ont suivi, avec nous, les différentes visites prévues au programme, dansant sous l’œil de leurs caméras… J’ai bien rigolé, mais je me demande toujours si les organisateurs de ce spectacle y auront trouvé un quelconque retour sur investissement.

Et donc je me suis posé la question, « c’est quoi un influenceur professionnel » ? Je dirais bien que c’est Un personnage qui se fait payer par une société, voyage gratos et balance des « vidéos improbables » sur YouTube en vantant des produits sans aucun discernement. Peu importe la qualité, du moment que l’on voyage non seulement gratos, mais en étant de plus rémunéré ».

Je suis taquin.

Mais mon camarade Bruno Maltor a une autre vision : il est « créateur de contenu » et non pas (je le cite « influenceur » !

Compris, cher Marc ?

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