Avion, boulot, dodo…

On utilise tous un moyen de locomotion pour se rendre au boulot : à pied, en vélo, métro, train, autobus, voiture et en trottinette désormais… Pour aller bosser, une centaine de salariés de la compagnie Swiss prennent…. l’avion ! Mais ils ont des circonstances très atténuantes…

C’est ce que rapportent nos confrères de 20min.ch. Selon le journal helvète, la plupart de ces salariés volants sont principalement des Allemands qui travaillent à l’aéroport de Zurich – Kloten.

Pourquoi prennent-ils l’avion ?

« Le salaire de base est de 3.400  CHF (3,500 €) », explique Denny Manimanakis, président du syndicat du personnel de cabine Kapers. « Avec cela, beaucoup n’ont pas les moyens de vivre à proximité de l’aéroport de Zurich, où ils travaillent.»

Lors des gardes, les agents de cabine doivent pouvoir se rendre à l’aéroport en une heure. La majorité d’entre-eux se partage des logements loués en Suisse qu’ils n’utilisent que pour ­dormir… et aller bosser en laissant la place vacante pour le suivant.

L’autre solution est de « penduler » en avion depuis l’Allemagne. Mais les employés doivent souvent payer leur vol, car ils reçoivent peu de billets gratuits précise le journal. Il n’y a pas de petits profits !

Pour Swisss, l’heure c’est l’heure…

La compagnie explique qu’une douzaine de lits sont déjà à leur disposition dans le centre d’opérations de Zurich-Kloten où les équipages se préparent. Pour l’instant, elle n’a pas encore décidé si elle va augmenter (ou pas) ce nombre de lits.

Et de préciser, dans un cynisme qui laisse pantois : « Swiss ne dit pas à ses employés où ils doivent habiter, l’essentiel est qu’ils arrivent à l’heure, reposés et prêts pour le service de vol. »

Le dessin de la semaine de Jacques Sondron est plus que jamais d’actualité… Dans quelle société allons-nous, où il faut désormais payer pour travailler… mais pour y  vivre mal !

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