Qu’est-ce qu’il faut aimer les métiers du voyage pour continuer à y exercer ! On se croyait en bonne voie de sortie de la pandémie Covid 19, et voilà maintenant la guerre en Europe de l’Est ! C’est loin, direz-vous peut-être… Pas tant que cela: Ukraine et Russie ont des frontières communes avec 6 pays de l’Union Européenne.
Mais ce n’est pas tant la guerre chez nous que nous craignons, parce que, franchement, on n’y croit pas ; mais les dégâts sur notre économie seront considérables, et donc le pouvoir d’achat de nos concitoyens sera fortement impacté. La première chose qu’ils feront, c’est de couper dans le budget loisirs. Et donc dans celui des vacances.
Oh, ils en prendront, des vacances. Mais à cause du prix des carburants, ils n’iront pas loin, ce qui signifie qu’ils partiront sans l’aide d’une agence de voyage. Et cela recommence. Depuis ces 30 dernières années, nous avons connu des récessions dans le tourisme avec les 2 guerres du Golfe, la guerre yougoslave, le 11 Septembre, les actes terroristes, la crise économique de 2008 à 2014 pour le moins, la crise Covid qui dure depuis plus de 2 ans maintenant, et enfin cette menace à l’Est.
On me rapporte déjà que des clients annulent leurs vacances de carnaval, pour cette semaine ! La raison ? Ils ne peuvent l’expliquer logiquement, mais ils parlent d’une situation « anxiogène ». Et donc tout s’arrête pour eux. Dans d’autres secteurs que le nôtre, on organiserait une manifestation… mais contre qui ? Ou en faveur de qui ? Avec quels résultats ? La vache à lait de l’Etat, plus que jamais, ce sont les énergies : ça tombe bien, pour refinancer la dette creusée par le covid. L’Etat, lui, n’est jamais perdant.
