Gérald en Amérique : premier famtrip à New York

Pour son premier eductour comme travel designer, Gérald Ponsard a emmené un groupe d’agents de voyages au top de cette Amérique qu’il affectionne tant : New York. L’occasion de découvrir les nouveautés de la métropole très demandée sur le marché belge. Et de recueillir les impressions de ceux qui la vendent.

Gérald en Amérique est une marque qui commence à bien circuler dans les agences de voyages, plutôt contentes de voir un expert qui propose de les décharger des premières étapes de la vente d’une destination qu’elles ne maitrisent pas spécialement. On a déjà parlé du fonctionnement – voir nos publications des 07/09/21 et 20/10/22. Cette fois, c’est sur le terrain que nous avons testé la plus-value.

Le vol
Avec United Airlines, sur un B777-300 qui peut transporter 364 passagers, le vol se déroule parfaitement. Les jambes sont totalement d’accord avec le petit supplément raisonnable de l’Eco Plus demandé par segment. Lunch et en-cas à l’aller, diner et petit-déjeuner sommaire au retour sur le vol de nuit – pour respectivement 8h et 7h de vol, c’est correct. Attention, si les softs, le vin et les bières sont gratuites, il faut avoir ajouté sa carte de crédit à son profil sur l’application UA pour commander les autres alcools et cocktails. Au départ de Brussels Airport, après un enregistrement très fluide, le Diamond Lounge offre aux participants de prendre un petit-déjeuner ou de travailler au calme avant d’embarquer – l’organisateur est en cours de négociation pour un accès à ses futurs clients. A l’arrivée, la facilité et la taille de l’aéroport de Newark Liberty, généralement moins cher et moins fréquenté que JFK, justifient cette option – même distance, même prix pour une navette et plus rapide ici pour rejoindre Manhattan qu’on survole à l’atterrissage.

La ville
Elle reste magique. Peu de changement structurel à première vue pour ceux qui connaissent, on n’a pas déménagé les immeubles Art Déco, les demeures coloniales, les façades Renaissance et les buildings de verre et d’acier qui racontent l’histoire de Big Apple. Les cinq ‘arrondissements’ de la ville gardent leur identité : Manhattan, Brooklyn, le Queens, le Bronx et State Island. Ce sont plutôt les quartiers qui changent, les tendances qui ondulent d’un bloc de rues à l’autre, en fonction des mouvements artistiques et des projets urbanistiques. Manhattan maintient sa suprématie et c’est évidemment sur l’île que les agents de voyages envoient leurs clients qui traversent l’Atlantique pour la première fois. La Big Apple a beau ne faire que 21,5 km de long et 3,5 km de large, la majorité des attractions se concentrent là, à Downtown (Wall Street, One World,…), Midtown (Times Square, Empire State Building, MoMA,…), Upper (Central Park) et même Harlem.

Un léger changement s’est néanmoins opéré, depuis seulement quelques semaines, que les narines les moins affûtées remarquent immédiatement. Le cannabis est en vente libre depuis le mois de décembre. L’odeur de la ville s’en ressent – mais pas le moindre relent d’immondices – et les finances aussi puisque la City va récupérer les taxes d’un marché colossal. Est-ce un aspect moins connu de la stratégie touristique que mène à l’évidence la ville qui a réussi à mettre à profit la pandémie, la mise à l’arrêt de nombreuses activités et l’absence de touristes pour rénover, innover et préparer l’ouverture des frontières ?

7ème sur la liste des city trips pour la prochaine décennie dans le rapport du WTTC (World & Travel Tourism Council), New York fait partie de ces destinations qui réfléchissent constamment au futur et la City a donc achevé des projets qui s’offrent aujourd’hui pour le plus grand plaisir des voyageurs, même des repeaters. Les visiteurs sont ainsi invités à découvrir de nouveaux quartiers, de nouvelles attractions, de nouveaux hôtels. Les compagnies aériennes ont rapidement remis leurs avions sur la piste, les augmentations tarifaires n‘ont pas encore atteint les sommets comme sur d’autres destinations, les promos sont régulières. Et tant mieux car le coût de la vie sur place, lui, atteint des hauteurs aussi vertigineuses que les gratte-ciels qui font en grande partie l’identité de la ville. Hébergement, restauration, shopping, tout a augmenté démesurément. Rappeler à ses clients qu’il faut ajouter 30% à la facture du restaurant (ce n’est pas tout le temps indiqué) n’est pas inutile.

Malgré ce paramètre financier incontournable pour le voyageur, et grâce à la levée des restrictions sanitaires, l’attrait pour la ville semble être resté intact. Tous les opérateurs se réjouissent d’une excellente reprise.

Le famtrip
L’objectif de cet éductour est clairement de montrer combien tout bouge dans la mégalopole, qu’il est impossible de rassembler tous les souhaits en une seule visite et qu’il faut donc opérer des choix en fonction des clients. Que, notamment, Brooklyn s’impose de plus en plus comme la seconde place to go et qu’il y a matière à contenter absolument toutes les demandes – les jeunes, les vieux, les familles, les férus de musées, les amateurs d’architecture, les joueurs d’échecs, les mangeurs d’hamburgers, les végans, les passionnés d’art ancien ou moderne, les touristes de trois jours et les slow voyageurs qui restent deux semaines.

Avec l’Office de Tourisme de New York, Gérald a concocté un séjour sportif (on marche beaucoup à New York !) et de découverte. Comme il s’affiche spécialiste des Etats-Unis, dessinateur de voyage, connaisseur de sentiers non battus, il doit relever le défi d’étonner même celui qui croit connaître la ville. Et se mettre dans la situation du client… et de l’agent de voyages. En amont, cela donne l’envoi de plusieurs mails bien à l’avance avec absolument toutes les étapes du voyage, les formalités administratives détaillées – non seulement les sites web à consulter en Belgique et aux USA, mais aussi le déroulé des procédures avec copies d’écran (!) et la météo. Via l’app Travelkey et un code personnel, chacun a accès à ses documents et aux informations du voyage sur son smartphone : programme, vouchers depuis le lodge à Zaventem, adresses hôtels, infos sur la destination et le pays, cartes, … C’est clair : voilà ce que vos clients auront en main – au minimum – et ce qu’il faut leur conseiller.

Le séjour

The Edge

Une fois sur place, afin de mettre les participants en situation de voyageurs lambdas, Gérald distribue les sésames indispensables à une visite réussie de la ville : le Sightseeing Pass (150 attractions), une carte de la ville, un plan et un abonnement du métro pour la durée du séjour. A New York, on bouge avec les pieds et avec le Subway. Il connaît la ville mais met au défi les agents de voyage de nous guider. Tout le monde joue le jeu, au début c’est déroutant, la carte dans tous les sens, l’étude des plans affichés, puis amusant et, au fil des journées, presque facile. Effectivement, expliquer cela au client avant son départ permet de lui faire gagner pas mal de temps et de kilomètres. Comme l’utilité de réserver les visites même si on possède un pass – et, peut-être, un coupe-file en haute saison.

le must : The Summit – Les Halles des Lumières

Exit les classiques : Central Park, la Statue de la Liberté et Liberty Island, Top of the Rock, MoMA ou Guggenheim sont généralement au programme des premières visites. Cette fois, Gérald les évite et, tout en conservant quelques incontournables, il vise surtout les nouveautés, celles qui ne sont pas encore dans les programmes « un peu figés » des circuits rôdés et dont on ne parle pas encore beaucoup sur internet. C’est malin. Tout le monde a quelque chose à dire ou a déjà vu des milliers de photos de la patinoire de Rockefeller Center ou du Metropolitan et Harry Potter se déplace partout dans le monde. En revanche, qui connaît déjà The Edge ou The Summit One Vanderbilt ?

Times Square, Broadway (avec évidemment un spectacle – le dernier à l’affiche : Michael Jackson) et l’Empire State Building (la nuit et au 102ème !) étaient donc au menu, avec les quelques autres que tout le monde découvrait pour la première fois.

Un programme rafraichissant

On ne sait pas toujours que One World Trade Center, érigé il y a déjà huit ans, est désormais le plus haut building de la ville : 541m au sommet de son observatoire, contre l’Empire State Building qui culmine à 381m, flèches comprises mais pas les antennes ! Construit à côté des tours jumelles détruites en 2001, le One est une prouesse architecturale : 200.000 tonnes de béton et 305.000 m2 de verre, le tout calculé pour éviter les explosions. Le panorama offre un tout autre point de vue que les gratte-ciels concurrents.

D’autant que le quartier de Wall Street offre un nouveau visage de la ville, moins frénétique, plus posé, plus aéré – hormis, peut-être, Oculus, la gare controversée signée Calatrava. A l’emplacement des tours détruites, des bassins d’eau commémoratifs et des chênes blancs autour desquels locaux et touristes viennent se promener. Et en-dessous, à une dizaine de mètres, les vestiges des sous-sols qui supportaient les tours et abrite aujourd’hui le Mémorial du 9/11, le musée du souvenir – images, récits, enregistrements, témoignages, hommages, déroulement millimétré du drame avec, tout le long du chemin, des portes pour ceux qui ne souhaitent pas poursuivre l’expérience.

Depuis ce site de Lower Manhattan, Battery Park (un parc de 8 hectares, à l’embouchure de l’océan, face à la statue de la Liberté) et South Street Seaport, le port historique, font figure de cartes postales – avec encore quelques rues pavées, le marché aux poissons et un front de mer apaisé et presque joyeux où l’on peut manger des fruits de mer ou la tendance vegan. Le Malibu Farm où l’Office de Tourisme a souhaité nous convier représente assez bien la tendance gastronomique de la ville qui prône de plus en plus le bio et le local. Sinon, pour ne pas exploser le budget sans se perdre dans les fast food, on trouve assez aisément, dans tous les quartiers, des snacks aux menus du monde entier. Un Food Tour organisé dans le quartier branché de Williamsburg, dans Brooklyn, pas indispensable, prouve à souhait la diversité de la cuisine à New York.

Fotografiska

The Edge a tout pour épater, devant The Vessel, aujourd’hui inaccessible, et face à la High Line. Son observatoire à 400m offre une autre large vue sur la ville depuis Hudson Yards Sa terrasse est très grande mais on espère qu’elle s’animera aux beaux jours car l’immeuble n’offre rien de plus. A part emprunter l’escalier extérieur jusqu’au sommet du bâtiment, au-dessus du vide, harnaché par un baudrier et un filin – ce que nous n’avons pas testé…

Fotografiska, l’espace réservée à la photographie avec un grand P, vaut déjà pour le bâtiment Renaissance qui l’abrite : l’ancienne mission de l’église évangélique mitoyenne est réservée aux expositions temporaires, une vingtaine par an, qu’on parcourt sur cinq étages, un cocktail à la main pour se sentir les invités privilégiés de ces espaces labyrinthiques ; une boutique-café accueillante vous informe des événements de la saison ; les combles cachent un espace pour des performances live ; un étage est réservé au restaurant tendance gothique et une chapelle est (à peine) transformée en bar. Un the place to be où il y a vraiment à voir et à faire.

Le must : The Summit

The Summit

Parmi les découvertes, les Halles des Lumières (3.000m2 d’une sophistication inégalée dans le nouveau monde des expos immersives), dans le quartier de Tribeca, un musée digital où les œuvres des plus grands maîtres sont confrontées à la fois aux lieux historiques (la première banque de la ville, Emigrant Industrial Saving Bank, à l’architecture de style Beaux-Arts, conservée jusque dans les détails des guichets, les vitraux et la salle des coffres) et l’art numérique. Des frises, portraits ou vidéos (aujourd’hui Klimt mais aussi des créations contemporaines et une programmation qui annonce de nombreux artistes) s’élaborent sur les murs, les hauts plafonds, les sols, les miroirs jusqu’à faire apparaître les œuvres dans une ambiance visuelle et sonore à la fois moderne et hors du temps.

Plutôt que de ‘faire’ Madame Tussauds, comme dans toutes grandes villes du monde, le groupe a étrenné le tout nouveau Museum of Broadway, dédié à l’histoire du théâtre de la ville. Au cœur de Times Square, la parenthèse immersive, sonore et visuelle, bourrée de décors, d’objets, de costumes, de dessins et d’archives délicieuses est une joyeuse façon d’entrer dans les coulisses de cet art indissociable de la Big Apple.

Pratiquement en face, le nouveau RiseNy propose, lui aussi, de remonter l’histoire mais, cette fois, de la ville entière. Sept espaces différents, aux bandes sons adaptées, embrassent les thèmes qui ont façonné New York : les héros, les stars, les lieux emblématiques des premiers buildings à l’appartement de Friends – totalement instagrammables, comme on dit, surtout à New York. La visite du musée s’achève sur une attraction qui vaut tous les tours en hélicoptère : assis dans une nacelle face à un écran géant, toute la ville défile : on rase les gratte-ciels, on traverse les quartiers, et on trouve que cela ne dure pas assez longtemps. Une petite partie de plaisir pour achever le séjour.

Ouvert en plaine pandémie, The Summit One Vanderbilt constitue sans doute la nouvelle attraction à ne pas rater, même au détriment de certaines autres. A la fois musée expérimental et observatoire, ce quatrième bâtiment le plus haut de la ville, 427m, éclipse les autres plateformes car, avant de rejoindre le sommet d’où le point de vue est évidemment exceptionnel et différent des autres panoramas, sept salles et un ascenseur extérieur proposent une série d’installations et d’expériences – jeux de miroirs, de lumières et de vitres au sol et sur les murs qui s’opposent aux baies vitrées géantes jusqu’à semer le trouble entre la réalité et les images réfléchies. Entre les photos de l’Empire State Building et du Chrysler Building et les déambulations ludiques, la visite peut durer jusqu’à trois heures et la réservation s’avère indispensable. L’endroit a éclipsé le One World Trade Center, le plus haut gratte-ciel de la ville, mais c’est sans doute le must des nouveautés de New York.

L’hébergement

The Civilian

Se loger à New York représente la première embûche. Il y a beau avoir plus de cent trente mille chambres à New York, il faut absolument réserver. On sait que les logements sont fort petits, que les lits sont grands, que les petits-déjeuners ne sont pas géniaux, que les nouvelles adresses sont soucieuses de l’écologie (matériaux, fontaines d’eau,…) et que les tarifs sont élevés – et élastiques, parfois jusqu’à 4 fois plus cher en haute saison. A noter que la tendance des hôtels de moyenne gamme est de rogner sur l’espace dédié aux vêtements afin de gagner de la place – pas de penderie mais une salle de bain de taille appréciable et parfois une mini-kitchenette. Souvent, il faut débourser 20$ de plus pour bénéficier d’une vue sur la ville (qui vaut la dépense) et éviter les nombreux travaux – et ne pas oublier les 14% de taxes sur les tarifs quand la réservation n’est pas prise à l’avance. Malgré ces infos, le trajet reste laborieux quand on ne bénéficie pas des conseils de professionnels qui doivent cibler les possibilités en fonction de nombreux paramètres : nombre de personnes, type de voyage, famille, solos, amoureux, budget serré ou extensible, quartiers, mobilité, activités,…

Le groupe a séjourné dans deux établissements à la localisation emblématique – c’est sans doute l’argument le plus judicieux : on réside près de ce qu’on veut voir.

Le Voco Times Square South New York, un hôtel IHG de Midtown, dans le quartier du Madison Square Garden, à proximité de l’incontournable Macy’s Herald Square, à maximum 20 minutes de marche de Times Square et des théâtres, proche du métro qui mène à tout. L’hôtel abrite un petit fitness ouvert 24h24 pour ceux qui n’ont pas assez marché, un petit bar, un espace de vente d’aliments de première nécessité et un chouette espace restaurant avec une belle terrasse. Perso, ma chambre, très calme, donnait sur le bâtiment du mythique magazine The New York, avec vue latérale sur l’Empire State Building. Le quartier est animé, on y trouve rapidement restos et boutiques mais la majorité considère que la rue un peu grise où il se trouve, pourtant à une centaine de mètres du boulevard, est un repoussoir pour beaucoup.

Et le Residence Inn by Marriott New York, dans Downtown, quasi sur Broadway et juste à côté de l’incontournable métro. C’est le quartier des affaires et d’une partie de l’histoire de la ville : le One World Trade Center, the Battery (le coin vert du Financial District, avec vue sur la statue de la Liberté dont la couronne n’est accessible qu’à condition de réserver plusieurs mois à l’avance), la chapelle Saint-Paul, le Mémorial du 11 septembre et, en descendant jusqu’au bout, le South Street Seaport. Les chambres, très calmes, possèdent une kitchenette, le petit-déjeuner, sommaire, est compris dans le prix et des plats à réchauffer sont disponibles. Le quartier se vide après 19h, ce qui signifie calme mais pas grand-chose à se mettre sous la dent – au propre comme au figuré.

La visite d’autres établissements a permis de découvrir d’autres concepts et d’autres propositions pour des budgets très différents.

Ainsi le Civilian, encore plus près de Times Square, dans le quartier de Broadway, vient d’ouvrir et est déjà considéré comme une adresse où l’expérience prédomine. Derrière une bâtisse travaillée, l’hôtel joue de sa proximité avec le monde du théâtre et de la nuit. Matériaux industriels, éclairages cinématographiques, rideaux de scène et tableaux évocateurs des plus grandes heures festives de la ville, l’hôtel propose des chambres vraiment fort petites (on ne dort pas beaucoup à New York !) mais certaines avec vue imprenable sur la ville ou sur le fleuve Hudson. Le petit-déjeuner, le ménage, les serviettes propres et le wi-fi rapide se commandent via une application et la clé est installée sur votre téléphone. Les restaurants et les espaces bar, personnalisés par des collections permanentes et ponctuelles en fonction des œuvres à l’affiche à Broadway, attirent autant les clients de l’hôtel que ceux qui viennent voir l’établissement et s’installer à un des bars.

The Williamsburg Hotel

L’InterContinental New York Barclay, établissement 5* du groupe IHG, est élégamment posé à quelques blocs de la célèbre Grand Central Station et de la 5ème Avenue, le musée-poumon ouvert de la ville, aussi historique de l’Empire State Building. L’accueil royal réservé au groupe, qui ne séjournait pas sur place, a conquis tout le monde. L’établissement, grand mais doté du charme de l’architecture Art Déco, semble s’adresser à une clientèle plutôt business, avec ses 20.000m2 de salles de réunion et sa confortable ballroom qui accueille également beaucoup de mariages. Mais chacun imagine néanmoins des voyageurs au budget plus confortable qui attachent plus d’importance au lieu de résidence. La visite, notamment du Vanderbilt Penthouse avec la plus grande terrasse privée de la ville face au Chrysler Building et au Skyline (surtout réservée aux tournages de grosses productions), suivie d’une invitation au bar et au Gin Parlour (une centaine de gins différents) où tout ce coin de la ville se bouscule, a conquis tout le monde.

Enfin, le Williamsburg Hotel, dans le quartier du même nom, un des plus hype de Brooklyn, n’a laissé personne indifférent. Installé dans un ancien bâtiment industriel, ce très bel établissement joue des matières de l’histoire du quartier, brique, béton, verre et acier Corten. Le quartier, investi par différents mouvements artistiques et écologiques, est devenu un sérieux concurrent de la majestueuse Manhattan – c’est incontestablement le lieu idéal pour ceux qui connaissent déjà ou qui, même pour une première fois, cherchent un peu de calme entre ou après les visites plus classiques. Une piscine extérieure, un bar et des chaises longues sont posées sur le toit qui fait littéralement face à Manhattan. L’ancien château d’eau qui couronne l’immeuble abrite un bar et une piste de danse. A une station de métro d’East Village, il ne faut que quinze minutes en ferry et vingt en métro pour rejoindre Times Square ! Le genre de pépite à retenir.

A suivre : QU’EN DISENT LES PROS ? (2/2)

 

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