«Influenceuses»: enfin la vérité!

Pour ceux qui auraient toujours envie de faire confiance aux « influenceurs » — ou, pire, aux influenceuses — une étude, menée par Diffusis France pour l’entreprise marketing Euleria pendant la période des soldes de début d’année, vient de confirmer ce qu’on savait déjà : à savoir que les consommateurs suivaient davantage les recommandations de leurs proches plutôt que celles des « influenceurs ».

Ainsi, 58% des personnes interrogées reconnaissent être influencés par leurs amis, leur famille ou leurs proches pour l’achat d’un produit, 44 % se disent réceptifs à un code de réduction ou à une promotion, 30 % à un article de presse et 28 % à des avis en ligne.

Mais l’étude analyse aussi le rôle des « influenceurs » des deux sexes — mais l’activité est essentiellement féminine —, ils ne parviennent à convaincre que… 14% des interrogés.

Les petites pisseuses peuvent donc aller se rhabiller. Un chiffre à nuancer mais qui reste cependant plus efficace que l’affichage publicitaire dans l’espace public (7% y sont sensibles) et même la publicité TV (9% d’efficacité)… qui peuvent donc aller se rhabiller aussi !

La publicité ne fonctionne plus aussi bien

L’étude révèle encore que 79 % des répondants sont parfois, rarement ou jamais influencés par la publicité relative aux soldes d’hiver. Parmi ceux qui sont rarement ou jamais influencés, 39% déclarent ne plus y faire attention, 28 % trouvent qu’elles ne correspondent pas à leurs goûts et 19 % considèrent ces publicités comme intrusives.

Étonnamment, la publicité dans la presse, qu’elle soit sur papier ou digitale, reste donc toujours un bon investissement.

Les influenceurs en perte d’influence

La politique de Facebook à l’égard de sa filiale ne sera sans doute pas étrangère à la perte d’influence des influenceurs, notamment le retrait des « j’aime » sur les photos et du nombre de vues sur les vidéos Instagram.

Toujours en test au Canada depuis le mois de mai 2019, il s’étend désormais à six nouveaux pays : l’Australie, l’Italie, l’Irlande, le Japon, le Brésil et la Nouvelle-Zélande. Avec l’application de cette mesure, ses utilisateurs pourront toujours suivre le compteur lié à leur propre contenu mais ne pourront plus voir combien de « likes » reçoivent les publications des autres.

« Cacher les likes du jour en lendemain, revient à remettre tout le monde au même niveau et à ne juger que le talent artistique des créateurs de contenu », estime Stanislas Lucien, Directeur Associé de Travel Insight, qui craint une potentielle désertification du réseau social. « L’effet de compétition et de performances, ajoute-t-il, se déportera potentiellement sur d’autres réseaux sociaux ».

Des kits médias plus détaillés

Booking révélait il y a quelques mois que pouvoir consulter de jolies photos de l’établissement influençait le choix de la destination pour 40 % des voyageurs interrogés, ceux-ci préférant les hôtels les plus photogéniques (NDLR : Ce n’est pas pour autant, évidemment, qu’ils réservent un de ces hôtels)

Quel effet la mise à jour aura-t-elle sur la relation marque – influenceur ? « La plus grande difficulté sera pour les agences et les marques du Tourisme de pouvoir dénicher des “influenceurs” qui pourront justifier de leur influence auprès des marques avec des kits médias beaucoup plus détaillés que ce qu’ils ont aujourd’hui. De plus en plus se lancent d’ailleurs sur IGTV et YouTube, le format vidéo est en explosion depuis quelques années et ils s’équipent avec un matériel professionnel.

[Source: Tom.travel]

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