Voilà une bonne nouvelle dans ce monde de plus en plus étrange. Quoi qu’il arrive, la Belgique, comme la plupart des pays européens entend, cette année, partir en vacances.
2 ans. Depuis deux ans, les Belges, comme le reste des populations européennes (et même du monde) sont restés… chez eux. La fin des restrictions de voyages, qui s’affirme chaque jour un peu plus (les USA viennent d’ouvrir davantage leurs frontières) motive les candidats aux vacances.
Ainsi, comme l’explique mon excellent confrère, les Belges ne lésineront pas, cette saison sur leur budget « vacances » : +7% en 2022 par rapport à 2019).
Que du bonheur, en quelque sorte. D’autant que, selon l’étude publiée dans nos colonnes, non seulement les budgets des vacanciers sont en hausse, mais les réservations suivent largement la tendance, ce qui va réjouir les « gros » voyagistes, tels TUI ou Neckermann dont les produits « tout compris » semblent être plébiscités par les futurs vacanciers.
Il serait dommage cependant que le transport aérien cause quelques dommages dans ces bonnes nouvelles. En effet, comme dans de nombreux pays européens, le manque de personnel dans le secteur du transport aérien entraine quelques perturbations dans la gestion des vols, dont Lufthansa ou Brussels Airlines.
Ainsi, Lufthansa entend « prendre de l’avance » en annonçant la suppression de plus de 1000 vols cet été au départ d’Allemagne, de Belgique ou de Suisse. « Ces suppressions concernent les compagnies aériennes Lufthansa, Brussels Airlines et Swiss, ainsi que la low cost Eurowings ».
Pas de panique, rétorque toutefois Brussels Airlines, sans doute plus optimiste que beaucoup. « Seuls, 1% des passagers devraient être affectés par cette affaire » !
D’autant que, contrairement à ce qu’annonce la compagnie belge, des négociations concernant le temps de travail entre Brussels Airlines et ses pilotes ne se passent pas le mieux du monde.
Et dans ce cas, une grève pourrait affecter surement beaucoup plus que 1% des passagers !
