L’édito de Dom : Caisses de garantie ? Solidarité européenne !

Que ce soit en France, en Belgique ou dans l’Europe en général, le respect et la garantie du consommateur ont toujours été une préoccupation de la Commission Européenne. Avec, parfois quelques dérives qui ne servent pas forcément les professionnels du secteur.

La faillite de Thomas Cook, assortie à la crise sanitaire a fortement perturbée la bonne santé des différentes caisses de garantie européennes.

En France notamment, l’Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme (APST) a bien failli… faire faillite. Les autorités gouvernementales, sans toutefois accorder un seul centime d’aide, ont permis (grâce aussi à la gestion intelligente de la présidente, Madame Philipon) à la caisse de garantie de passer l’épreuve.

En Belgique, le Fonds Mutualiste, GFG, sorte d’équivalent de l’APST française, malmené également durant la crise, a réussi aussi à passer le cap et la plupart des voyageurs ont été indemnisés ; Depuis, d’autres sinistres, dont celui de Rainbow-Service Voyages. Ce tour-opérateur et sa chaîne d’agences de voyages n’ont pas survécus à la crise corona et ont causé un dommage très important, le traitement des dossiers d’indemnisations est toujours en cours. Le petit organisateur de voyages, Zuid-Afrika Reiscenter, a depuis également fait faillite.

Bien sûr, les perspectives de reprises sont plutôt encourageantes. Mais il est certain que, pour les organismes de garantie des consommateurs, il va falloir disposer d’une garantie supplémentaire de la part des états.

En France, le Gouvernement a institué une Caisse de Réassurance (‘CCR) afin de supporter les éventuelles difficultés des opérateurs de voyages, permettant ainsi aux organismes tels l’APST de poursuivre, à moindre risque, leur mission.

En Belgique, il est indispensable que le gouvernement mette en place son projet de loi visant à réduire considérablement la hauteur du risque à couvrir par les assureurs de l’insolvabilité. L’État agirait comme une sorte de réassureur public, couvrant le risque annuel accumulé au-delà d’un certain plafond, moyennant une prime appropriée.

Une initiative que réclament également les professionnels hollandais.

Seul problème, mais de taille : la Commission Européenne, dans sa grande lenteur, n’a toujours pas accordé son aval !

Mais, si tout va bien, une réunion devrait se tenir le 26 juillet prochain, afin d’entériner (ou pas) le projet !

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