On peut encore faire monter son adrénaline dans le monde !

Si vous avez des clients amoureux de l’aventure, pour qui une montée d’adrénaline est un des « must » des vacances, voici quelques idées qui ont été collectées par Condé Nast Traveler.

On commence par la North Yunga Road, en Bolivie. Elle va de La Paz à Coroico, en grimpant à plus de 4000 mètres dans la forêt amazonienne, et le plus souvent en plein brouillard. On l’appelle la « route de la mort » : elle est responsable de 200 à 300 accidents mortels chaque année, et elle est devenue une attraction pour les plus aventureux.

Au Japon, le village de Nagoro est à la fois vivant et mort. Je m’explique : il est habité par 350 poupées fabriquées à taille humaine, et représentant les personnes qui y vivaient réellement, et par 27 personnes vivantes. Il paraît que c’est assez terrifiant.

L’Île des Croix se trouve au nord de la Lituanie. Au 14e siècle, cette île possédait quelques croix et était dédiée à la lutte pour l’indépendance du pays. À partir de 1831, la population locale a commencé à y ériger de plus en plus de croix, en mémoire des rebelles combattant pour l’indépendance. Cela ne plaisait évidemment pas au régime soviétique qui, par trois fois, fit raser le site au bulldozer. Mais à chaque fois, la population allait y replanter des croix, dont le nombre aujourd’hui dépasse les 100.000 !

Dans un genre un peu similaire, l’ïle des Poupées, au Mexique, est reconnue comme patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit d’une île artificielle dans un réseau de canaux, où un certain Barrera trouva un  jour le cadavre d’une petite fille. Pour exorciser ce crime du diable, il se mit à « orner » l’île de centaines de poupées, entières ou en morceaux, créant un paysage lugubre. L’île est considérée comme maléfique, personne n’y met plus les pieds, mais il paraît qu’on peut encore convaincre quelques propriétaires de bateaux-taxis de s’y approcher…

Et un dernier pour cette fois : la ville de Centralia, en Pennsylvanie. Dans cette ancienne cité charbonnière, le feu prit dans une mine et se répandit dans tout le sous-sol par les nombreuses galeries. La population vivait avec cela, jusqu’à ce qu’un pompiste local remarque une élévation anormale de la température de ses cuves, et qu’un jeune homme faillit tomber dans un trou apparu dans son jardin. Ces deux faits incitèrent les habitants à quitter la ville, si bien que de nos jours, il ne reste que 4 habitants dans une ville-fantôme. Les visiteurs peuvent y voir des fumerolles sortant du sol par endroit, ce qui est devenu la curiosité locale. Et on estime que ce feu souterrain durera encore pour les 250 prochaines années.

C’est quand même autre chose que d’aller s’allonger sur la plage de Benidorm, non ?

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