Ryanair ferme sa base de Zaventem, pour l’instant uniquement cet hiver…

La low-cost irlandaise va fermer sa base bruxelloise où sont stationnés deux appareils, dénonçant les tarifs aéroportuaires pratiqués par Brussels Airport. Un départ temporaire ? Aucune annonce n’a en revanche été faite concernant l’aéroport de Charleroi où est basé le gros de sa flotte en Belgique.

Ryanair va certes continuer de desservir Brussels Airport cet hiver. Mais avec une offre fortement réduite par rapport à la même saison de l’année précédente, avec douze routes au lieu de dix-neuf et des fréquences réduits. Elle ferme en effet sa base de Bruxelles-Zaventem. Jusqu’à quand ? La compagnie low-cost irlandaise a annoncé au personnel qu’elle serait de nouveau présente sur la plateforme en mars prochain. Mais son patron Michael O’Leary a pour sa part indiqué qu’il n’y avait aucune garantie en ce sens, si les tarifs de Brussels Airport n’étaient pas d’ici là révisés à la baisse, et revus les contours de la nouvelle taxe fédérale sur les billets instaurée par le gouvernement fédéral en avril dernier.

Ryanair, qui a basé deux avions à Zaventem, ne représente que 8% du trafic passagers de la plateforme. Mais cette décision concerne environ 80 personnes, y compris les personnels au sol et à bord (PNC et pilotes). La compagnie a déjà indiqué que le personnel serait temporairement reclassé dans une autre base, en fonction de ses préférences et/ou de sa nationalité. A Charleroi notamment ? Pour l’instant, la situation de l’aéroport carolo resterait inchangée, avec quinze appareils qui y stationnent cet hiver.

L’aéroport bruxellois a réagi en annonçant que toutes les destinations proposées par Ryanair l’étaient aussi par d’autres compagnies, à l’exception de Pise et Amman pour lesquelles il s’attend à voir d’autres transporteurs proposer leurs services. Brussels Airport, concernant les taxes, rappelle que les charges rencontrées par l’aéroprt, du fait de l’inflation et de la hausse du coût de l’énergie “impacte fortement le coût des opérations aéroportuaires”. Les syndicats, eux, ne se déclarent pas surpris par la décision de Ryanair, laquelle a construit son modèle sur les aéroports secondaires, et entend se montrer opportuniste et réactif quand elle relève des opportunités de croissance plus forte sur tel ou tel marché.

VDM

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