Tourisme : L’élection de Trump… vue par les AGV US!

Quel effet l’élection de Trump aura-t-elle sur le tourisme? Il est évidemment trop tôt pour le prédire avec certitude. Toutefois, un certain nombre d’observateurs s’inquiètent.  

Parmi les sujets de préoccupation, certains redoutent que l’image touristique des États-Unis pâtisse avec un président Trump controversé aux commandes. Ceux-là voient mal comment des promesses – notamment celles de construire un mur entre les États-Unis et le Mexique ou celle d’interdire l’entrée au territoire américain à tous les musulmans – soient favorables au tourisme.

On a même évoqué que cela pourrait nuire aux chances de Los Angeles, a priori favorite dans la course à l’organisation des Jeux olympiques de 2024. Si on considère certaines villes hôtes de précédents JO, on peut toutefois douter les membres du CIO se préoccupent vraiment de questions idéologiques.

D’autres redoutent, sous le mandat du président républicain, la multiplication des formalités et lavènement de contrôles plus sévères aux frontières, qui pourraient compliquer l’accès aux États-Unis pour certains visiteurs – notamment ceux provenant de pays associés au terrorisme, y compris en tant que victimes (comme l’a été la France par exemple).

Pour sa part, Brand USA vise toujours l’objectif des 100 millions de visiteurs aux États-Unis. Autre point de vue plus optimiste : celui de la U.S. Travel Association, dont le PDG, Roger Dow, voit d’un bon œil les promesses de Trump d’investir dans les infrastructures (autoroutes, ponts, tunnels, voies ferrées, aéroports…).

M. Dow croit aussi qu’en raison de son background (hôtellerie, casinos, transport aérien…), le 45e président des États-Unis se montrera réceptif aux enjeux de l’industrie du tourisme-voyage – une industrie d’ailleurs incontournable pour l’économie américaine puisqu’elle génère à elle seule 10 % des exportations et créé de l’emploi (plus de 15 millions de personnes) dans toutes les régions.

Le PDG de Carnival Corp, Arnold Donald, s’est montré favorable à l’arrivée d’un président Trump pro-business. « En même temps, j’espère qu’il fera la bonne chose à l’échelle internationale. Le gros de nos affaires se fait en dehors des États-Unis », a-t-il déclaré en entrevue avec Travel Weekly. En dépit de la rhétorique anti-Cuba du président désigné durant sa campagne, M. Donald demeure optimiste pour la marque Fathom de Carnival, qui propose des incursions culturelles à Cuba.

En revanche, plusieurs, comme l’ASTA, s’inquiètent de ce que le président désigné remette en question les démarches entreprises par le président Obama pour normaliser les relation avec Cuba. Trump a déjà déclaré sur Twitter qu’il renverserait les mesures visant à faciliter les voyages d’Américains vers la Isla Grande. ASTA continuera donc de défendre le point de vue selon lequel « les Américains devraient être autorisés à voyager sans restriction dans le monde entier, ce qui leur permet d’agir à titre d’ambassadeurs de la liberté et des valeurs américaines à l’étranger ».

Entre-temps, conformément à l’usage, le président cubain, Raul Castro, a félicité le vainqueur de la présidentielle… et annoncé de même souffle la tenu prochaine d’exercices militaires stratégiques visant à faire face à une éventuelle initiative ennemie!

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