Les vols court-courrier montrés du doigt.

Le sujet est déjà venu sur la table, mais les écologistes ne lâchent pas le morceau : il faut supprimer les vols courts, trop pollueurs en termes d’émissions nocives par passagers/kilomètres. Pourtant ils sont utiles aussi à bien des voyageurs.

Avez-vous déjà pris le train d’une ville distante par exemple de 100 km d’un grand aéroport, avec deux enfants et un bébé, et des bagages pour toute la famille ? Les trains ne sont pas faits pour transporter des bagages, même s’il existe un mini-compartiment à bagages dans les TGV et autres Thalys ou Eurostar. Des bagages qu’il faut aussi surveiller à chaque arrêt au cas où un distrait se tromperait de valise…

C’est un cas de figure très fréquent : une famille part vers une destination un peu lointaine, et prend un vol court depuis l’aéroport le plus proche vers celui qui offre une correspondance avec un vol long-courrier. On enregistre les bagages dans l’aéroport régional jusqu’à la destination finale : c’est le principe même des hubs et des vols en correspondance.

On va peut-être me dire que des familles nombreuses ne devraient pas partir loin parce que cela pollue. Mais primo, nous vivons encore en partie dans un monde où les gens peuvent se déplacer librement, secundo personne ne peut juger si tel ou tel voyage est indispensable ou non, et tertio oublions les familles et voyons le problème identique d’un homme (ou d’une femme) d’affaires qui sera encombré par ce même bagage durant son trajet en train, ou en bus, au quoi que ce soit d’autre.

Le réflexe est toujours le même, et il est négatif : supprimons, taxons, interdisons, etc. Alors qu’il vaudrait bien mieux consacrer les énergies à trouver des solutions positives, comme l’aviation le fait, le plus souvent à ses frais : chercher des carburants propres, par exemple. Et on va y arriver.

C’est alors que le loup sortira du bois : même si les carburants sont propres, ça ne change rien ! Il faut empêcher les riches de parcourir le monde ; c’est un vieux principe marxiste qui refait surface. Mais ceux qui peuvent se permettre de voyager sont infiniment plus nombreux de nos jours que durant la sombre période industrielle d’avant 1936. C’est ça aussi, le progrès.

Marc Dans

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