Quand Namur ambitionne de redessiner son centre-ville

Qui se promène aujourd’hui dans la Capitale de la Wallonie, et ses alentours immédiats, ne peut qu’être frappé par le nombre de grues et donc de programmes immobiliers , public ou privé, qui cernent à peu près tous les horizons !

A l’évidence, la ville du Confluent n’aura plus la même allure d’ici une décennie avec l’arrivée massive de milliers de nouveaux résidents et autres employés administratifs.

Déjà ville universitaire mais aussi touristique qui ne manque pas de charme avec ses deux fleuves, ses atouts culturels, la qualité de son horeca ; Namur, qui aura sa gare terminée fin de l’an prochain tandis que les abords de celle-ci seront entièrement réorganisés, pense aujourd’hui à remodeler son centre-ville.

© Baltha

Piloté d’une main ferme (ou de fer selon certains !) par son bourgmestre CDH Maxime Prévot, fort d’une majorité fédérant également MR et Ecolo, la 3ème ville de Wallonie lance aujourd’hui sa réflexion sur ce que pourrait être, à terme, son « nouveau » centre-ville.

Une vaste tâche confiée à l’échevine Stéphanie Scailquin (CDH), justement en charge de l’Attractivité urbaine au sein du collège.

Piétonnier élargi ?

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Depuis déjà les années 80, Namur dispose d’un piétonnier de qualité, bien entretenu, propre et englobant les parties les plus anciennes et typiques de la cité complétées par une offre, très diversifiée, de boutiques, cafés, restaurants qui en font un pôle très captif pour les touristes, les étudiants et les Namurois !

La première grande question qui se pose est de vérifier, par une étude ad hoc mais également une large concertation avec tous les acteurs qui animent ces quartiers très fréquentés, si le périmètre de ce piétonnier doit aujourd’hui être élargi et si oui, jusqu’où ?

Une réponse à cette question véritablement stratégique pour le redéploiement urbain de Namur devrait être connue au plus tard pour ce prochain printemps.

Rue Godefroid ?

Un autre grand défi pour le collège est de requalifier un des axes principaux, aujourd’hui en piteux état, qui connecte la gare avec le pôle universitaire de la ville.

La Rue Godefroid, puisque c’est bien d’elle qu’il s’agit, a eu jadis, vu la qualité de certaines de ses façades, un indéniable passé florissant. Elle n’est plus aujourd’hui qu’un simple axe de pénétration pour les voitures et autres bus du TEC qui connectent ces deux importants quartiers de Namur.

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La réflexion des édiles porte donc sur la requalification de cette voierie pour en faire, à terme, un espace public sécurisé pour tous les publics susceptibles de la fréquenter.

Reste à établir les modalités, l’ »esprit » de ce redéploiement paysagé pour répondre de façon la plus adéquate à la nouvelle vocation de cet espace aujourd’hui bien mal fréquenté.

Logistique urbaine

Une vaste réflexion urbanistique dont l’échevine Scailquin assurera, dans le courant de l’année prochaine, la synthèse pour passer ensuite en phase active.

Un remodelage du centre-ville qui devra sans aucun doute être repensé avec la question du plan de circulation actuel et celle, non moins stratégique, du stationnement.

Sans oublier enfin d’intégrer dans ce nouveau schéma directeur une réflexion sur la logistique urbaine et les modes de transport à privilégier (imposer ?) dans l’hyper-centre de la capitale wallonne.

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