Riu Sri Lanka, l’unique all in 5* de la «perle de l’océan Indien »

Deuxième partie de notre reportage au Sri Lanka. La première était consacrée à la TUI Care Foundation. Coup de projecteur aujourd’hui sur le RIU Sri Lanka, partenaire de la fondation créée par TUI (en accueillant des élèves en hôtellerie de la TUI Academy) et de l’option Fair Travel TUI qui propose une contribution (incluse) à des programmes de soutien à l’économie locale et aux populations visitées. Un petit geste pour un tourisme plus durable pour la chaine experte en all in et balnéaire. Et une infrastructure totalement dédiée aux vacances.

Franchement, sur cette « larme de l’Inde », et en Asie en général, on ne pense pas nécessairement RIU. On craint les hôtels de 500 chambres. On redoute un peu l’identité universelle d’une chaine extrêmement bien rôdée, surtout appréciée par les clients qui aiment retrouver leurs repères et leurs habitudes, quitte à être déconnectés de la vie locale. Le RIU Sri Lanka 5* est le premier établissement du groupe espagnol sur ce continent, ouvert en 2016, qui a ensuite poursuivi sa prudente avancée avec les Maldives et Dubaï.

Après un circuit…

La superbe plage d’Ahungalla sous ses couleurs de mousson. (©Movi Press)

Et il faut avouer qu’il s’agit d’un resort bienvenu après un circuit dans les terres – pour se relaxer après avoir traversé les sites naturels et culturels, randonné dans les parcs naturels, visité les temples et les cités archéologiques et testé une panoplie de logements sans pour autant avoir pu profiter des infrastructures. Pour ne pas déballer et remballer ses valises tous les soirs, profiter d’espaces de détente et de loisirs et choisir entre une gastronomie locale et des buffets plus internationaux. Bref, la détente totale.

Sur fond d’océan Indien

Des jeux, des animations et des bars – l’offre RIU, toute l’année. ( ©Movi Press)

L’hôtel, l’unique All In 5*du Sri Lanka, est posé sur la superbe plage d’Ahungalla, les pieds dans l’Océan Indien. Ce qui est déjà un gage de paysages idylliques, car la route côtière qui relie la capitale Colombo à la cité historique Galle, à l’ouest, est très belle. En saison, la vie locale se déploie les pieds dans le sable, sur 5km, avec des petites paillottes qui abritent aussi bien des pêcheurs, des tables de massage, des surfeurs et des vendeurs d’excursions.

La mousson de septembre réduit les activités extérieures – on a seulement joué aux cartes avec des pêcheurs à l’arrêt, juste devant l’ouverture dans la clôture qui protège l’hôtel. Un grillage de sécurité, partiellement recouvert de végétation, qui rassure peut-être les plus anxieux qui veulent se sentir totalement chez eux mais qui ne s’impose vraiment pas car le pays est une des destinations les plus sûres du continent. Il faut sans doute davantage se méfier des grosses vagues que d’une population très pauvre et extrêmement accueillante.

Un pays abîmé extrêmement accueillant

Le Sri Lanka, situé au sud de l’Inde, est un des pays les plus affectés par les crises économiques à répétition de ces dernières années. Impacté par les épisodes de guerre civile et le tsunami de 2004, dont on constate encore les ravages sur certaines côtes, 25% de sa population est en situation de pauvreté. Il suffit d’échanger avec les locaux pour comprendre leur difficile quotidien.

Kid’s Club ouvert toute l’année (©RIU)

Dans ce contexte, le tourisme représente une importante manne financière. Dans les belles années, il représentait jusqu’à 12% du PIB – le pilier du secteur tertiaire. Avec le thé et les pierres précieuses, c’est une des ressources les plus importantes pour le développement du pays. D’autant que, grâce aux moussons alternées, celui-ci se visite toute l’année, dans le sud ou dans le nord.

Une très bonne destination touristique

Les atouts sont d’ailleurs nombreux. Une histoire, une culture et une nature qui s’affichent, parfois avec une certaine splendeur, tout au long des circuits organisés que les touristes apprécient le plus. Six sites culturels et deux sites naturels sont inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO et d’autres sont en attente de validation. Un patrimoine spirituel avec, notamment, un bouddhisme très présent à travers de nombreux lieux de culte et de pèlerinage et aussi dans le comportement des habitants particulièrement zen et souriants.

Une riche mixité culturelle – Singhalais, Tamouls, Portugais, Hollandais, Anglais – qui dessine la carte ethnique du pays. Une faune terrestre et marine impressionnante, énormément d’oiseaux, des éléphants et des léopards dont une bonne partie dans des espaces où les safaris offrent de les observer au plus près.

RIU fait le job

Le lobby-bar pour tous, à l’allure internationale. (©RIU)

Dans ce cadre, le RIU Sri Lanka 5* fait parfaitement ce qu’on attend de lui. Si, architecturalement, il n’épouse pas subtilement son environnement pourtant plein de charme, il répond aux critères bien entendus de la clientèle du groupe partout dans le monde. Grands espaces. Trois belles piscines avec vue sur l’océan dont une avec un super bar immergé. Quatre restaurants modulables (dont le principal ouvert sans réservation pour chaque repas), quatre bars (dont un ouvert toute la nuit) et une discothèque. Un SPA et une salle de fitness peu fréquentés. Un très beau mini-club avec piscine et toboggan ouvert toute l’année aux 4-12 ans– même lorsqu’un seul enfant souhaite le rejoindre, ce qui est le cas lors de notre séjour. Tout pour ne pas sentir que 1.200 personnes peuvent envahir la place – 501 chambres et sept catégories, spacieuses et souvent bien orientées. Le All In, alcools compris, n’atteint pas les chambres, dont le frigo n’est chargé que de sodas, et il n’y a pas de service room.

La (non) identité RIU

Le restaurant principal et ses buffets appréciés. (©RIU)

La décoration intérieure n’est pas extravagante, aucun style n’a été vraiment privilégié. Seules les trente suites se démarquent un peu, avec une salle de bain plus travaillée. Les restaurants osent peu d’originalité mais les buffets, les grills et les menus à thème satisfont tous les goûts. A l’extérieur, le mobilier, en plastique blanc (curieux pour un 5*), arrive néanmoins à donner une allure de sympathique pont de bateau autour des piscines. En discutant avec des habitués, pas mal d’Anglais mais aussi des Belges avec qui on partage des bingos joyeux, il faut reconnaître que cette absence de personnalité ne les tracasse absolument pas. Malgré la sensation « d’un peu de vide en cette période de moussons, mais c’est beaucoup plus vivant en saison ! », ils aiment retrouver ce qu’ils aiment dans les RIU : « L’espace, les buffets, les animations, l’accueil. Si on veut de l’exotisme et du local, on sort et on part en excursion. »

Le professionnalisme RIU

Côté animations, aucune pression. Invitation soft de la part des animateurs qui connaissent vite les habitués et leurs goûts au point de manier l’humour en fonction de leur nationalité – on salue leur énergie et leur motivation quand ils se retrouvent avec deux clients pour la séance de RiuFit ou le cours de danse aquatique du matin ou une dizaine pour le bingo-apéro de 17h. Même professionnalisme pour les spectacles et le karaoké du soir, assurés même devant un public plus que clairsemé – alors que Chathuranga De Silva, Sales Executive de l’hôtel, nous dit que le taux d’occupation est actuellement de 40 % et que nous sommes en basse saison.

Spectaculaire compétition lors de la célébration de l’International Housekeeping Day. (©Movi Press)

Pour tuer le temps et contrer les assauts de la pluie, de nombreux employés sont constamment en train de nettoyer les sols. Toujours un petit mot gentil et un grand sourire. Plusieurs langues sont pratiquées à la réception, dont le français maitrisé par une employée du service clientèle qui a étudié à l’Alliance française.

En fait, c’est sans doute cette compétence et cette efficacité, qui caractérisent les équipes RIU, qui font la différence. De nombreux hôtels, au Sri Lanka, très beaux, souffrent du manque d’expérience des employés. C’est cette lacune que la TUI Academy, avec la TUI Care Foundation, tente de pallier, à son niveau, en formant des jeunes aux métiers de l’hôtellerie. Au RIU, nous avons retrouvé quelques étudiants rencontrés quelques jours plus tôt lors de la célébration de leur promotion. Et l’ensemble du personnel a particulièrement le sens de la clientèle. Quelle que soit la couleur du bracelet porté…

Les bracelets RIU

Aller jusqu’à la rivière Madu Ganga. (©Movi Press)

C’est au restaurant, où, à chaque rendez-vous, un accueil chaleureux est réservé à l’ensemble des clients, que je me réjouis jusqu’à l’étonnement de la prévenance très appuyée de tout le personnel. Et que je réalise que tout le monde ne porte pas le même bracelet. Il y a du bleu foncé, du bleu clair, de l’orange. Le mien est doré. On a beau répondre à ma question avec un large sourire – « C’est pour réguler les entrées quand il y a beaucoup de monde et faciliter la gestion des différentes formules sans devoir contrôler les clients. » – je me rends compte que le doré de ma gourmette de papier fait de moi une VIP.

La Suite avec vue exceptionnelle (Movi Press)

Il n’y a qu’une formule unique, le All in. En revanche, il y a des clients différents – les habitués, les membres du RIU Class (Classic, Gold ou Diamond) qui profitent d’une série d’avantages, promotions et traitements, check out retardé, surclassements, … Bonne nouvelle : même en dissimulant mon bras déambulant dans l’hôtel, c’est la compétence et la gentillesse de tous qui m’ont le plus impressionnée.

Chathuranga De Silva est persuadé que c’est cette excellence constante qui attire cette clientèle internationale – dont pas mal de Belges : « Nous avons de nombreux repeaters. Ils savent que, partout dans le monde, ils vont vivre la même bonne expérience, qu’ils bénéficieront des mêmes services complets et du même confort. 24h sur 24. Ils sont en totale confiance avec la marque. »

L’appli du RIU

Sortir de l’hôtel… (©Movi Press)

Les activités organisées sont appréciées par les clients, surtout quand on ne peut pas nager dans la mer – ce qui reste le cas près de huit mois par an. J’ai téléchargé l’appli RIU pour ne pas rater la soirée Saree & Sarong, l’heure où l’orchestre massacre inévitablement le morceau Imagine ou l’horaire de la célébration de l’International Housekeeping Week qui donne lieu à une formidable et kitschissime compétition de mise en place de la literie – draps qui volent, spectaculaire pliage de serviettes, pétales de fleurs et personnel récompensé par un jury de clients très investis.

L’appli permet aussi de prendre connaissance de toutes les animations et de quelques règles bienvenues : ne pas déposer sa serviette sur les sièges de piscine, ne pas utiliser de drones, vérifier les espaces fumeurs (hélas le lobby bar – il faut dire qu’on ne peut pas fumer dans les lieux publics du pays), ne pas venir avec son enceinte portable, respecter le silence dans les couloirs après 22h. A la télé, au lieu de la traditionnelle ouverture des programmes sur une ode publicitaire colorée consacrée à l’hôtel, un programme didactique multilingue sur les initiatives durables et locales accueille le client.

Sortir du RIU

Sortir de l’hôtel… (©Movi Press)

Raison de plus pour ne pas à hésiter à s’éloigner un peu une fois qu’on a testé les jeux et les animations et qu’on arrive à s’extraire de la suite avec incroyable vue sur mer et terrasse panoramique mais un peu vide – ce qu’on m’a offert et dont j’ai bien profité malgré les pluies diluviennes de la période. Un bureau TUI, installé dans le hall de l’hôtel, propose les excursions traditionnelles. C’est auprès du partenaire privilégié de la chaîne qu’il faut tout organiser, même les transferts et les taxis. Pirogue sur la rivière Madu Ganga et sa belle mangrove, les parcs ou réserves naturels pour la faune et la flore, les dauphins ou les tortues en saison, les jardins d’épices et les plantations de thé (ou les usines quand ce n’est pas la saison des récoltes) et la participation à des cooking shows – la cuisine sri lankaise est un délice qui mixe les cultures qui ont marqué le pays et est beaucoup plus variée que celle en Inde.

Voir le coucher de soleil sur les remparts de Galle. (©Movi Press)

Et puis Galle. L’incontournable de cette côte ouest. Hors temps, la cité coloniale et balnéaire, ne grouille pas de la vie bruyante et colorée des villages sri lankais habituels. Les jeunes qui se bousculent, au milieu de quelques pêcheurs ou vendeurs de babioles, au coucher du soleil sur les remparts, sont ceux qu’on retrouve partout dans le monde dans les endroits branchés. Les boutiques sont élégantes, les vieilles rues propres, les monuments bien alignés, la street food plus soignée et l’ambiance plus chic et occidentale que le reste du pays – la patte des Portugais, des Hollandais et des Anglais qui s’y sont succédés. Une parenthèse historique classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Autour du RIU

Manu le guide, son tuk-tuk et mes cabosses de cacao ! (©Movi Press)

Mais il est tout à fait possible de visiter tout cela individuellement. Si vous restez dans les environs, les tuk-tuk qui stationnent devant l’entrée de l’hôtel sont sympas, très bon marché et aussi très professionnels. La réception les recommande sans hésiter et ils sont parfaits pour des visites dans un rayon de trente kilomètres. Si vous voulez aller plus loin, comme Galle, vous pouvez prendre un taxi – c’est souvent le même chauffeur ! Personnellement, Manu et son tricycle à moteur m’ont conduite partout, à la recherche de fèves de cacao, au marché et au lac de Bentota. Et jusqu’au temple de Galapatha et celui de Kande Vihara devant lequel trône une des plus grandes statues du bouddha assis du monde, 48m. Ce n’est que par hasard qu’il m’a confié qu’il est aussi guide officiel et que son agence propose des excursions dans tout le pays. « Le tuk-tuk, c’est nécessaire quand il n’y a pas assez de touristes. » sourit-il, sans jamais me proposer plus que ma demande.

A la rencontre de la vie locale

Sortir de l’hôtel… (©Movi Press)

Se déplacer à bord d’un tuk-tuk offre de voir défiler à son rythme les paysages et les architectures qui se superposent au gré des différentes communautés qui ont investi les lieux : Indiens, coloniaux anglais ou néerlandais, bouddhistes, hindouistes,… Manu m’a aussi recommandé un vendeur de pierres de lune et un massage chez l’habitant pas loin de l’hôtel – qui en propose également mais dont l’expérience est moins authentique. Adeleen, qui loue la cabane de son jardin au masseur aux mains d’or, m’a ensuite accueillie pour partager une offrande fleurie au bouddha qui veille sur leur salon. Tant qu’à voyager à 8.000 kilomètres, autant aussi s’imprégner de la vie au-delà des murs dorés de son hôtel ! On rêve d’y retourner en saison – de novembre à avril dans cette région.

« C’est facile ! » rappelle Chathuranga De Silva : « Les prix sont très intéressants, il y a régulièrement des promotions, les connexions aériennes sont excellentes, la population a le sens du service et du tourisme – le plus grand contributeur économique du pays. C’est aussi une destination avec un très haut degré de sécurité. Et notre resort est parmi les meilleurs du pays. »

Pratique
. riu.com et riupartnerclub.com pour les avantages et les formations
. tui.be le partenaire privilégié
. www.manutoursahungalla.com et manu.tuktuk@gmail.com pour les excursions traditionnelles et une plongée dans la vie locale

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