Tapis de Fleurs : quand des écolos marquent contre leur camp…

Le Tapis de Fleur, sur la Grand-Place de Bruxelles, est en événement qui a lieu tous les deux ans. C’est aussi, en soi, une œuvre d’art réellement admirable, que des dizaines de milliers de touristes (et de Bruxellois) viennent admirer, depuis le sol ou depuis les balcons de l’Hôtel de ville ou de la Maison du Roi, à condition d’être patient.

Une œuvre d’art qui témoigne du savoir-faire de nos horticulteurs : en Belgique, ils sont localisés dans le nord-est de la ville de Gand, essentiellement à Lochristi. Leurs spécialités sont le bégonia et l’ azalée.

Cette année, hélas, quelques militantes ont eu l’audace de profaner l’œuvre d’art en traversant le tapis de part en part. Elles voulaient par-là dénoncer plusieurs choses et attirer l’attention sur le réchauffement climatique. Comme si nous ne l’avions pas perçu cet été ! Elles voulaient dénoncer le tapis de fleur comme symbole du capitalisme ! On voit d’ici la tête de nos horticulteurs qui n’ont certainement pas conscience d’être des suppôts du capitalisme !

Je ne suis pas du tout convaincu qu’une telle action serve les intérêts de la cause écologique. Quoi de plus écologique, d’ailleurs que des fleurs ? Mais le plus dérangeant de cette histoire, c’est que quelques rares personnes s’approprient l’espace public pour tenter d’imposer aux autres leurs idées. Idées bien confuses d’ailleurs, mais ces trois “Grâces” ont au moins un mérite : elles ont tombé le masque !

Il y a longtemps que nous pensions que la véritable préoccupation écologique était gangrénée par un militantisme anarcho-communiste. On sait ce que le communisme a apporté au monde et on admire sa brillante réussite. On le croyait mort, mais non, il revient, déguisé en écologie. Et c’est dramatique pour ceux qui veulent réellement changer notre environnement.

Mais on le sait, la cible est bien claire : le tourisme, cette activité de riches inconscients, surtout les avions et en particulier les jets privés avec ces millions d’avions qui parcourent le ciel chaque jour ; l’élevage d’animaux de boucherie aussi : le véganisme est de la partie. Et puis surtout le capitalisme ! Ce combat occulte le fait que 25% des émissions nocives sont produites par deux seules industries : le textile et les communications. Pour le textile, vu le réchauffement climatique, une solution est en vue…

Marc Dans

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