We worden geschreven…

Naar aanleiding van ons artikel « Renationalize Brussels Airlines ?  En waarom niet !» gepubliceerd op maandag, we ontvingen een bericht van Etienne van camp dat tussenbeide wilde komen. Hier is het volledig…

« Een andere optie is een gemengd bedrijf waarbij overheid en privé samen aandeelhouder zijn. Dat is al het geval voor de luchthaven van Zaventem. Ook de Duitse regering heeft een ca. 20% participatie afgedwongen voor de steun aan Lufthansa én – en dat is belangrijk – ze heeft extra 5% stemrecht bij bijzondere situaties. Zo kan ze bv. de verkoop aan een Chinese investeerder verhinderen.

We moeten er niet aan denken dat onze luchthaven of Brussels Airlines volledig in handen komt van buitenlandse belangengroepen. Of dat we enkel nog low cost airlines op Zaventem zien landen.

Indien dat niet lukt kan de piste van Air Belgium overwogen worden. De overheid heeft daar al ca. 20% belang in. Luchtvaart is net als de bankwereld, de gezondheidszorg en energie een strategische sector waar wij als samenleving moeten over waken dat ze in eigen handen blijven.

Deregulering en privatisering hebben hun limieten getoond. We moeten niet hernationaliseren maar participeren om onze belangen veilig te stellen. »

Étienne Van Camp


(Version francophone)

Suite à notre article « Renationaliser Brussels Airlines ? Et pourquoi pas!» publié lundi, nous avons reçu un message d'Etienne van camp qui souhaitait intervenir. Le voici en intégralité...

« Une autre option est une société mixte où le gouvernement et le privé sont des actionnaires communs. C’est déjà le cas pour l’aéroport de Zaventem. Le gouvernement allemand a également imposé une participation d’environ 20% pour le soutien de Lufthansa et – et c’est important – il dispose d’un droit de vote supplémentaire de 5% dans des situations particulières. Par exemple, cela peut empêcher les ventes à un investisseur chinois.

Nous ne devons pas garder à l’esprit que notre aéroport ou Brussels Airlines seront entièrement détenus par des groupes d’intérêt étrangers. Ou que nous ne voyons que des compagnies aériennes à bas prix atterrir à Zaventem.

Si cela ne fonctionne pas, la piste d’Air Belgium peut être envisagée. Le gouvernement détient déjà environ 20% de cette participation. L’aviation, comme le monde bancaire, les soins de santé et l’énergie, est un secteur stratégique que nous, en tant que société, devons veiller à ce qu’ils restent entre nos mains.

La déréglementation et la privatisation ont montré leurs limites. Nous ne devons pas renationaliser mais participer pour sauvegarder nos intérêts. »

Etienne Van Camp

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.