L’aérien revu par Bertrand Piccard 

Deux “actions écologistes” d’hier ont attiré mon attention. La première émane d’un couple de Parisiens qui s’amusait à crever les pneus des SUV (200 voitures impactées tout de même !), tout en plaçant derrière l’essuie-glace ce petit mot : “Votre SUV tue”. Ils n’ont fait de la sorte que confirmer ce que j’ai déjà dit à plusieurs reprises : l’écologie est gangrenée par les anciens communistes en mal de combat anti-riches. Un SUV ne pollue pas plus que toutes les autres voitures en circulation, mais il véhicule une image, celle de personnes qui ont les moyens.

La deuxième “action” qui a attiré mon attention est une interview de Bertrand Piccard dont le dernier acte portait sur l’aviation, l’une de ses anciennes passions. Il y déclarait que ce qui fragilise terriblement l’aviation au regard de l’écologie, ce sont les prix extrêmement bas. Quand des gens achètent un billet d’avion à 20 euros, ce n’est pas la destination qui les intéresse, peu importe où ils vont : ils y vont parce que le prix est bas.

Et si l’on réfléchit bien, ce qui a bouleversé l’image de l’avion comme pollueur ces vingt dernières années, ce sont les compagnies low-cost/low-service. Finalement, si Mr O’Leary interdit aux agences de voyages de vendre des billets de sa compagnie, c’est à terme le meilleur service qu’il puisse leur rendre. Il faut laisser aux voyageurs directs l’accès aux voyages sans service et ils finiront par payer ces abus, et laisser aux agences la part de clientèle qui est prête à payer un juste prix pour une vraie valeur ajoutée, de la qualité dans les prestations, du service depuis la préparation jusqu’à la conclusion d’un voyage. Il reste encore tant à découvrir !

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